
Le projet de loi constitutionnelle sur le corps électoral en Nouvelle-Calédonie a été entériné ce matin par le Parlement réuni en Congrès à Versailles
Le projet a été adopté grâce à une large majorité de 740 voix. Seuls 90 élus ont voté contre, appartenant principalement à l’UMP. Les groupes PS, PCF, UDF et la majorité de l’UMP ont voté pour.
Cette modification de la Constitution limite le droit de vote aux prochaines élections territoriales aux seuls résidents de Nouvelle Calédonie installés sur l’île avant 1998.
Ce sont les Kanak, descendants des premiers habitants, qui avaient inscrit cette revendication dans les accords de Nouméa conclu en 1998 entre leur parti majoritaire, le FLNKS, et le gouvernement français. Elle vise principalement à empêcher les métropolitains de freiner le processus d’indépendance du territoire.
En effet les calédoniens doivent s’exprimer lors d’un vote d’autodétermination en 2009 ou 2014. Ils ne veulent pas que des français installés pour une courte période en Nouvelle Calédonie puissent décider de son avenir.
Cette après-midi, le Congrès étudie deux autres projets constitutionnels, concernant l’abolition de la peine de mort et le statut du chef de l’Etat.
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