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Les tribulations d’une Africaine Antillaise Banlieusarde à NY
20/02/2007
 

Une française d'origine afro-antillaise a quitté l'hexagone pour des raisons professionnelles afin de s'établir à New-York d'où elle rédigera quelques billets sur les différences de qu'elle perçoit entre la France et les Etats-Unis, avant de devenir chroniqueuse financière pour Grioo.com
 
Par Douma McMillan
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Et si on n’avait été pas si mal ?
 	 	 Dans le sens des aiguilles d'une montre: Josephine Baker, Richard Wright, James Baldwin, Miles Davies: des américains ayant vécu à Paris  
Dans le sens des aiguilles d'une montre: Josephine Baker, Richard Wright, James Baldwin, Miles Davies: des américains ayant vécu à Paris
 

Hey ! What’s up ?
Je connais des Africain-Americains ce que j’ai pu en voir à la télévision. J’applaudissais leur lutte pour de meilleures conditions de vie, j’ai suivi religieusement tous les épisodes du « prince de Bel-air » ; je me prenais pour Rudy dans « Cosby show » parce que je suis la dernière d’une famille nombreuse ; je pleurais de ne pas avoir BET et je me demandais pour quelle raison nous n’avions pas les même salons de coiffure à Paris. En quelques mots, je les admirais. Etes-vous dans le même cas ? Et ne mentez pas.

On m’appellera Douma McMillan (j’aime beaucoup l’écrivain africain-americain Terry Mcmillan), je viens de finir mes études et j’ai été transférée pour travailler en finance à New York. C’est la première fois que je me rends aux Etats-Unis. Je me suis dit : Alors maintenant que je suis sur place, je vais mettre à profit ma présence dans ce pays pour en savoir plus sur mes frères!

Je viens d’arriver à NY et la première chose que j’ai faite : chercher à rencontrer mes frères et sœurs. Ce qui est génial ici c’est que le networking est très important, car on ne sait jamais sur qui on peut tomber, peut-être son prochain mentor ou autre. Autre élément important, il n’y pas de problème à se retrouver entre « blacks », la notion de communauté n’y est pas la même qu'en France.
Par conséquent, grâce à Internet, on trouve facilement des moyens de rencontrer des « black professional ». Je m’y suis donc inscrite immédiatement. J’y rencontre pas mal de personnes mais surtout je rencontre une jeune femme qui a monté sa propre agence de voyages et qui m’apprend qu’en France et notamment à Paris, il existe une assez grosse communauté africaine americaine. Et oui ! Personnellement, je n’en savais absolument rien. Et vous?

Elle me raconte qu’après la deuxième Guerre Mondiale, de nombreux Noirs Americains et notamment des artistes et écrivains, tels que Richard Wright, se sont installés à Paris, car le racisme y était moins féroce. Si on se replace dans le contexte : la ségrégation est toujours appliquée aux Etats-Unis, alors qu’à Paris on y voit des étudiants africains et antillais. J’ai une grande tante, des Antilles, qui a effectué ses études de médecine à cette époque. A la suite de ce récit je me suis posée cette question : et si on n’avait été pas si mal à Paris? Senghor a fait partie du gouvernement Faure en 1955.

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© angelfire.com  

Mes parents et les générations antérieures de mes parents me racontaient que les français étaient moins apeurés et plus accueillants. Mon père, qui est allé dans les campagnes les plus reculées à l’époque où la TV n’existait pas, me racontait la curiosité dont il faisait l’objet mais pas d’animosité. A cette époque, seuls les étudiants débarquaient en France, peut-être que les français ne pouvaient pas les prendre de haut, excepté peut-être ceux qui faisaient des études également.
Par ailleurs, en Afrique, les indépendances sonnaient l’heure de la création de postes, de la construction de nouveaux pays. Les étudiants étaient motivés pour rentrer chez eux et construire le pays, assurés en plus d’avoir un haut poste. Les Antillais cherchaient un moyen d’améliorer leur sort en allant plus loin que le lycée. Ma mère a grandi dans une case aux Antilles, de celles que l’on voit dans le film d’Euzhan Palcy « rue case nègre » ; mon père a grandi au village comme on dit en Afrique. L’électricité et l’eau courante y étaient inexistantes et pourtant tous les deux ont pu suivre des études poussées dans le domaine médical.

Puis les années 70 ont vu débarquer les travailleurs immigrés pour des jobs difficiles et mal considérés. Sans compter la crise économique qui n’arrange pas les choses. Vivait-on bien avant à Paris ? En tout cas certains Africain Americains le pensaient au point de venir s’y installer. Alors qu’est-ce qui s’est passé entre temps ? La faute à qui ? La lumière de Paris semble ne venir que des voitures qui brûlent en banlieue.

Quoiqu’il en soit, Paris a servi de muses pour de nombreux artistes Noirs Américains. Cette jeune femme m’apprend encore, qu’il existe un tour operateur qui propose un tour des lieux marqués par la présence de ces artistes. Le site internet est en anglais, mais je crois que ça vaut la peine d’y jeter un coup d’œil : www.discoverparis.net/african_americans.

       
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