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Michel de Bonnecorse
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maroc-hebdo.press.ma |
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Une délégation de la Société civile guinéenne a été reçue au palais de l'Elysée par Michel de Bonnecorse, conseiller pour les affaires africaines du président français Jacques Chirac, a affirmé mardi à Paris un participant à la réunion, Boubacar Baldé Sadio.
"M. de Bonnecorse, qui était accompagné d'un de ses collaborateurs, nous a longuement écouté exposer la grave crise politique que connaît la Guinée. Ensuite, il nous a assuré que la France suivait de très prêt la situation et souhaite un dénouement rapide de la crise", a dit M. Baldé Sadio, lors d'un meeting sur les derniers développement de la crise en Guinée.
Le président français Jacques Chirac a déclaré vendredi à Cannes, dans le sud de la France, que son pays avait pris toutes les dispositions pour assurer l'évacuation des Français et des étrangers qui en feraient la demande, "si la situation venait à se dégrader".
"Nous avons prépositionné des moyens militaires maritimes et aériens autour de la Guinée. Nous sommes en mesure de procéder à l'évacuation des 3.000 Français qui vivent dans le pays", a dit le président Chirac lors de la clôture du 24ème sommet Afrique-France.
Il a également précisé que son pays a accepté de procéder à l'évacuation des 4.000 Libanais qui vivent en Guinée, pays placé depuis le 12 février sous un Etat de siège assorti d'un couvre-feu de 12 heures sur 24.
Au moins 113 personnes ont été tuées en Guinée depuis le 10 janvier, date du déclenchement de la première grève générale illimitée par les centrales syndicales du pays qui exigent désormais la démission du président Lansana Conté, âgé de 72 ans. |
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Démenti sur l'implication d'ex-combattants libériens en Guinée |

Le général Isaac Obiakor, commandant de la Force de la Mission de l'ONU au Liberia (MINUL) a démenti les informations selon lesquelles, d'ex-combattants libériens ont été recrutés pour le conflit en Guinée, un pays voisin.
Un leader de l'opposition guinéenne a déclaré la semaine dernière à Conakry que, le président Lansana Conté recrutait des "mercenaires libériens" pour l'aider à étouffer les protestations publiques contre son gouvernement.
Aisha Conneh, épouse d'un ex-chef de guerre libérien, est également citée, ce week-end, affirmant que d'ex-combattants libériens ont été recrutés à Monvoria pour aller combattre en Guinée.
Qualifiant de "sans fondement" ces informations lundi à Monrovia, M. Obiakor, un général nigérian, a assuré que la MINUL surveillait étroitement la frontière entre le Liberia et la Guinée, à l'affût de tout mouvement étrange.
Le ministre libérien de la Justice, Frances Johnson-Morris a également balayé d'un revers de main ces accusations.
Par ailleurs, la présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, a exprimé de sérieuses préoccupations concernant ces prétendus recrutements et mis en garde les citoyens libériens contre "toute implication dans les affaires internes (de la Guinée) sous quelle que forme ou de quelle que manière que ce soit".
Un communiqué de la présidence indique que cette dernière était en consultation avec le président Ahmed Tejan Kabbah de Sierra Leone pour discuter des voies et moyens de rétablir la paix et la réconciliation en Guinée, un pays membre de l'Union du fleuve Mano qui regroupe le Liberia et la Sierra Leone, dont les dirigeants sont arrivés mardi à Conakry, pour une mission de paix.
La crise politico-économique en Guinée, où l'Etat de siège a été décrété, a causé la mort de plus de 100 personnes suite aux manifestations populaires contre le pouvoir et les appels à la démission du président Conté. |
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