"Nous souhaitons que cette fois-ci, les discussions de Ouagadougou permettent de trouver un accord définitif qui va être réellement appliqué pour que la Côte d'Ivoire sorte de cette crise et les Ivoiriens sortent de la souffrance", a déclaré mercredi soir à Ouagadougou, le président du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara.
M. Ouattara qui est à la tête d'une délégation de l'opposition politique ivoirienne (le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et le progrès -RHDP) s'exprimait à l'issue d'une audience de près de 2 heures avec le président Blaise Compaoré, médiateur du dialogue direct inter ivoirien.
"Pour parvenir à la sortie de crise, il faut à la Côte d'Ivoire des élections transparentes et démocratiques", a confié l'ancien Premier ministre de Côte d'Ivoire, espérant que ces élections pourront se tenir cette année.
L'ancien Premier ministre a proposé à cet effet que le désarmement des bélligérants et l'identification puissent se dérouler convenablement, afin de permettre la tenue effective des élections.
"Le président du Faso, Blaise Compaoré nous a expliqués comment il voyait son rôle de facilitateur et quels étaient les points essentiels à essayer de résoudre les prochains jours", a souligné M. Ouattara.
La délégation conduite par Alassane Ouattara est arrivée mercredi matin à Ouagadougou, sur invitation du président Compaoré, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), médiateur du "dialogue direct" entamé depuis le 5 février en vue de sortir la Côte d'Ivoire de la crise qu'elle traverse depuis 4 ans.
Outre Alassane Dramane Ouattara, cette délégation des Houphouëtistes était composée du secrétaire général du Parti démocratique de Côte d'Ivoire/Rassemblement démocratique africain (PDCI/RDA), Alphonse Djédjé Mady, du secrétaire général adjoint du RDR chargé de la communication, Ali Coulibaly, ainsi que des membres du bureau politique du RDR et du PDCI/RDA.
Après le coup d'Etat militaire manqué du 19 septembre 2002, les protagonistes de la crise ivoirienne ont eu au total 13 rencontres depuis Linas-Marcoussis, suivies de 5 autres sur le territoire ivoirien entre les différents acteurs politiques, ainsi que de nombreuses résolutions des organismes inter africains et du Conseil de sécurité, en l'occurrence la résolution 1721.
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