L'Union nationale des travailleurs de Guinée-Bissau (UNTG) a exigé mercredi, la libération des syndicalistes arrêtés en Guinée-Conakry ainsi que la levée de l'état de siège et le respect des droits de l'homme dans ce pays.
Dans un communiqué publié à Bissau, la principale centrale syndicale bissau-guinéenne fait état de ce qu'elle appelle l'échec de la tentative de médiation du président Joao Bernardo "Nino" Vieira, et invite le gouvernement du Premier ministre Aristides Gomes "à rompre le silence en dénonçant de vive voix les détentions arbitraires et les assassinats perpétrés en Guinée-Conakry".
Par ailleurs, le secrétaire général de l'UNTG, M. Desejado Lima, a appelé les organisations internationales des droits de l'homme à poursuivre leurs investigations en vue de démasquer les auteurs de massacres lors de la manifestation syndicale contre le régime de Conté.
L'UNTG a également saisi cette occasion pour solliciter l'intervention du secrétaire général des Nations unies en vue de mobiliser les moyens économiques et financiers de nature à contribuer à soulager la souffrance des travailleurs et de trouver une solution rapide et pacifique à ce conflit qui n'a que trop duré.
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