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L'opposition civile ivoirienne s'invite dans le dialogue direct |

>Par Moriba Magassouba (Envoyé spécial de la PANA) En débarquant, mercredi en début d'après midi, à Ouagadougou, à la tête d'une importante délégation du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ,l'ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, ne s'est apparamment pas contenté d'une simple visite protocolaire.
Ni une courtoise réponse à l'invitation du chef de l'Etat burkinabé Blaise Compaoré qui, à l'initiative de son homologue ivoirien Laurent Gbagbo, pilote, depuis le 5 février dernier, le "dialogue direct", regroupant, dans la capitale du Faso, les représentants des ex-belligérants de la crise ivoirienne.
Ce n'est pas un hasard si M. Ouattara qui, selon des sources concordantes, devait regagner Abidjan le même jour, a prolongé de quarante huit heures son séjour au "pays des hommes intègres".
Après un peu plus de deux semaines d'échanges, de consultations et de tractations diverses, le "dialogue direct", dont plusieurs participants ont salué les "progrès enregistrés", s'acheminait, semble-t-il, vers la signature d'un accord, que d'aucuns, dont le président Gbagbo lui-même, jugeaient même imminent.
"Tout sera bouclé ce mercredi" (ndlr : le 15 février dernier), n'avait pas hésité à annoncer, deux jours plus tôt, le chef de l'Etat ivoirien, aux participants à l'atelier sur le service civique national qui se tenait à Grand Bassam, localité balnéraire située à une quarantaine de km d'Abidjan.
A en juger par l'ambiance détendue, conviviale et presque fraternelle qui présidait aux échanges, les journalistes, venus nombreux d'Abidjan, s'étaient même laissés aller à l'euphorie ambiante, en avançant parfois, de façon imprudente, la date de signature de l'accord par Gbagbo et Soro.
L'arrivée inopinée du leader du Rassemblement des républicains ( RDR) à Ouaga a fait souffler un véritable vent de gêne, pour ne pas dire de panique, sur l'auguste aéropage des négociateurs qui, la veille encore, arpentaient le hall de l'hôtel libya, avec des airs de conspirateurs, qui semblaient s'être entendus comme larrons en foire sur le dos de quelqu'un.
"Nous n'avons qu'un objectif en venant ici, c'est de veiller à ce que les négociations en cours se déroulent bien dans le cadre de la résolution 1721 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui est notre unique boussole", a notamment confié à l'envoyé spécial de la PANA, le professeur Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, l'ex-parti unique) et président du directoire du RHDP, qui a fait le déplacement de la capitale burkinabé.
Interrogé sur les rumeurs faisant état d'éventuelles négociations entre les ex-belligérants sur le partage du pouvoir, M. Mady a affirmé ne pas en être informé, mais a indiqué que le RHDP aviserait si elles venaient à être confirmées.
Du côté de l'ex-rébellion, on semble avoir accueilli avec un certain agacement, voire une réelle irritation, la présence de M. Ouattara et de sa suite à Ouagadougou. Toute la journée durant, ses représentants ont déserté l'hôtel Libya pour se retrouver, a-t-on appris, de bonne source, à la résidence de Soro Guillaume, pour une réunion de crise avec leur leader.
Face à la situation ainsi créée, où les spéculations vont bon train, le ministre burkinabé de la Sécurité, M. Djibril Bassolet, le représentant du médiateur, se propose de tenir une conférence de presse dans les heures à venir, afin d'essayer de réchauffer l'ambiance à l'hôtel Libya qui, à l'instar de la capitale burkinabé, est balayé, depuis ce matin, par le vent frisquet de l'harmattan dont le retour inopiné a surpris tous les Ouagalais. |
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Al-Bachir et Déby prêts à appliquer les accords de Tripoli |

Le président soudanais Omar Al-Bachir s'est engagé à respecter les accords conclus à Tripoli pour le règlement du conflit entre son pays et le Tchad, dans une déclaration à la presse mercredi dans la capitale libyenne.
Le sommet de Tripoli, qui s'est achevé mercredi, a regroupé les chefs d'Etat Issias Afeworki d'Erythrée, Idriss Déby du Tchad et Oumar Al Bachir autour du colonel Mouamar Kadhafi.
Les quatre chefs d'Etat ont aussi abordé la situation au Darfour.
Des mécanismes d'exécution et de contrôle du précédent accord de Tripoli seront institués afin de mettre fin à la tension entre les deux pays.
Il s'agit aussi pour les parties soudanaises et tchadiennes de ne plus soutenir les mouvements rebelles et empêcher leur infiltration de part et d'autres des frontières.
M. Al-Bachir souhaite une nouvelle page dans les relations entre son pays et le Tchad et compte sur les soutiens de la Libye et de l'Erythrée pour parvenir à la paix et à la fin des souffrances qu'endurent les populations.
M. Déby a loué "la sagesse du colonel Khadafi" en vue de la stabilité et du développement de l'Afrique.
"L'accord de Tripoli signé le 8 février 2006 est un accord complet et indispensable. Mon gouvernement déploiera tous les efforts nécessaires pour la normalisation des relations avec le Soudan", a-t-il précisé.
Le président tchadien qui a qualifié la question du Darfour, de problème humanitaire grave pour la région, souhaite une solution pacifique au conflit dans cette province soudanaise.
N'Djamena apportera son soutien total aux efforts de nature à permettre aux populations du Darfour de retourner à leurs terres, a-t-il conclu. |
La RDC interpelle l'Angola sur la violation de son intégrité |

La République démocratique du Congo a officiellement protesté mercredi, contre l'occupation de certaines localités de son territoire, dans la province du Bandundu, par des éléments des Forces armées angolaises (FAA), a- t-on appris jeudi de source informée à Kinshasa.
Selon un communiqué transmis jeudi à la PANA, le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Ramazani Baya, a remis au chargé d'affaires intérimaire d'Angola à Kinshasa, José Rodriguez, une note de protestation destinée au gouvernement angolais, à la suite de la situation créée par cette occupation.
Dans cette note, M. Ramazani Baya exprime de vive voix, le mécontentement du gouvernement congolais face à cette situation inacceptable, et invite le diplomate angolais à communiquer à son gouvernement le souci des autorités congolaises de voir Luanda ordonner le retrait immédiat de ses éléments armés des localités congolaises de Shayimbwanda, Shayingi, Tshilanoke, Shakadiata, Kambathanda, Shamufuka, Shawano, Kambangudji, Shandala et Tshikalu, dans le territoire de Kahemba.
Les deux personnalités ont exprimé le souhait de clarification de cette situation afin de sauvegarder les relations fraternelles et amicales qui existent entre Kinshasa et Luanda, indique le communiqué. |
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