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Ségolène Royal, Lionel Jospin et Martine Aubry
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Ségolène Royal a fait savoir jeudi qu'une équipe du "pacte présidentiel" avait été constituée dans l'optique d'une redynamisation et d'une accélération de sa campagne.
Cette équipe comporte des poids lourds (les fameux "éléphants") du parti socialiste comme Lionel Jospin, (qui n'a jamais été un fan de Ségolène Royal), de même que les deux vaincus du premier tour des primaires au PS, Dominique Strauss Kahn, et Laurent Fabius.
L'équipe du "pacte présidentiel" comporte au total 13 membres qui sont en plus des précédents : Pierre Mauroy, Henri Emmanuelli, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Gérard Collomb (maire de Lyon), Yvette Roudy, les présidents des groupes parlementaires Jean-Pierre Bel et Jean-Marc Ayrault, et le premier secrétaire du PS François Hollande.
Cette réorganisation stratégique doit permettre à la campagne de Ségolène Royal de "monter en puissance" selon la formule consacrée. Certains y voient le retour à un modèle qui a contribué au succès de François Mitterrand en 1981 : le siège du Parti socialiste comme "centre névralgique de la campagne".
On ne devrait pas attendre longtemps pour pouvoir mesurer les effets de cette mobilisation des tenors du parti socialiste en faveur de la candidate. Le début de l'Union sacrée à gauche ?
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