
Condoleezza Rice trouve que Barack Obama est un candidat "attractif" et pense qu'il ne faudra plus longtemps avant que le facteur racial ne soit plus un obstacle pour un candidat à la présidence des Etats-Unis.
Obama est un des favoris à l'investiture démocrate, et le large soutien dont il bénéficie actuellement en vue des élections présidentielles de 2008 montre selon Condoleezza Rice "qu'un long chemin a été parcouru".
"Je pense que nous avons fait un long chemin en surmontant les stéréotypes à propos des afro-américains. Je dirais que le facteur racial joue toujours. Quand une personne entre dans une pièce, les gens voient d'abord la race" a t-elle dit.
"Mais c'est de moins en moins une barrière pour les gens de croire que cette personne peut être leur professeur, leur avocat, leur docteur ou le PDG d'une entreprise. Et je pense que ce ne sera plus long avant que le facteur racial ne soit plus un obstacle pour devenir président des Etats-Unis".
Condoleezza Rice a également fait remarquer que si elle restait secrétaire d'Etat jusqu'au terme du mandat de George Bush en janvier 2009, il n'y aurait pas eu de Blanc de sexe masculin ministre des affaires étrangères pendant 12 ans, ce qui montre à quel point les choses ont évolué même si, "ne nous trompons pas" dit-elle, "le facteur racial joue toujours dans ce pays".
Les prédecesseurs de Condoleezza Rice au ministère des affaires étrangères furent Madeleine Albright (1997-2001) et Colin Powell (2001-2005).
Condoleezza Rice répondait à une question qui lui était posée sur Obama, et a ajouté qu'elle avait déjà eu l'occasion d'échanger avec Obama qui est membre du comité des relations extérieures du Sénat devant lequel Rice a déjà témoigné.
"Je pense qu'il est très attractif et qu'il est quelqu'un d'extraordinaire. Il est au comité des relations extérieures du sénat, et nous avons toujours eu de bons échanges". Condoleezza Rice n'a pas voulu répondre à la question de savoir si Obama avait assez d'expérience, notamment en matière de politique étrangère, pour être président : "ce n'est pas à moi de le dire, c'est le peuple américain qui décidera". |