 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Mars 2006 : des pirates somaliens sortent des grenades lors d’un contrôle par l’armée américaine. La Navy réplique en ouvrant le feu.
©
Daniel Sanford, US Navy |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le NU Rozen a été capturé hier par des pirates sévissant au nord est de la Somalie. Il avait accosté ce week end, apportant près de 2 tonnes d’aide alimentaire, déchargés dans les ports de Bossaso et Berbera.
Ce bateau appartient à la flotte de l’Organisation des Nations Unies. Il est affecté au transport de marchandises pour le Programme Alimentaire Mondial. Le PAM qui est obligé de privilégier la voie terrestre, la plus longue et la plus coûteuse, pour acheminer les vivres en raison de l’insécurité croissante en mer.
"Le PAM est très préoccupé par la sécurité des membres de l'équipage et pour le navire. De tels actes de piraterie pourraient compromettre les distributions d'aide alimentaire aux personnes vulnérables en Somalie et pourraient aggraver davantage la situation humanitaire précaire," a déclaré Peter Gossens, directeur du PAM en Somalie.
Le PAM précise être en contact permanent avec le Gouvernement Fédéral de transition en Somalie (GFT), les autorités du Puntland, et l'agent du navire pour obtenir des informations précises et pour assurer une libération rapide du navire et de son équipage. Les forces de coalition basées à Djibouti sont tenues informées et un vaisseau de guerre se dirige vers la zone.
Les pirates sont de plus en plus nombreux à sévir sur la côte est de l’Afrique ; ils s’emparent des navires et réclament des rançons pour rendre la liberté aux hommes d’équipage. Chaque année, plusieurs dizaines de bateaux tombent sous leurs attaques.
Le Bureau Maritime International a déjà sonné l’alarme a maintes reprises : selon son porte parole, c’est la situation politique instable de la région qui en fait le lieu de villégiature idéal pour les bandits de haute mer.
En effet, une fois l’équipage du bateau maîtrisé, les pirates le force à quitter les eaux territoriales internationales, pour se mettre à l’abri dans les eaux somaliennes où seul le gouvernement de Mogadiscio peut intervenir.
L’Indonésie et l’Amérique du Sud sont les deux autres zones les plus à risques du Monde.
|