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Manu Dibango, président d'honneur du Fespaco
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Zouhour Harbaoui |
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Stade du 4 Août, en ce samedi 24 février, tout a été mis sur son 31 pour l’ouverture officielle du Fespaco en présence de M. Blaise Compaoré, président du Faso et certains membres de son gouvernement dont Aline Koala, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, d’Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie et du saxophoniste camerounais Manu Dibango.
Heureusement pour nous que la Radio Télévision du Burkina a retransmis la cérémonie d’ouverture et que nous avons pu la suivre sur le petit écran, car vu le nombre d’invités, on oublie toujours quelqu’un dans le tas. Nous n’avons pas été les seuls dans ce cas. Mais comme toute chose possède son côté positif, nous avons pu regarder tranquillement la retransmission télévisée en prenant des notes.
Il faut avouer que le Fespaco a mis les moyens pour une belle entrée en matière, même si certains regrettent qu’il n’y ait pas eu de grands noms de la chanson pour l’ouverture. Le public, présent en nombre au stade –nous avons pu le constater grâce aux caméras sur place et aux différents angles– a pu apprécier les prestations, entre autres, du groupe de rap burkinabè Yellen, d’une troupe venue spécialement pour l’occasion de Tahiti, et de spectacles folkloriques. Un chaud show !
Nous pensons que ce programme a été réalisé pour marquer le thème de cette 20ème édition du Fespaco à savoir «Cinéma africain et diversité culturelle» ; une idée intéressante puisque l’Afrique est composée de plusieurs peuples dont chacun possède ses propres traditions. Cette diversité culturelle peut être la force de notre continent si on sait comment la conserver sans qu’il y ait une qui domine les autres. Comme disait Cheikh Anta Diop, «le développement, c’est l’acception d’éléments nouveaux» ; ces éléments nouveaux peuvent être tout simplement les cultures d’un même continent puisque la nouveauté se trouve dans la diversité.
Lors de l’ouverture, ont été présentés les dix-huit longs métrages en compétition, qui pourraient être réduits puisque certaines bobines ne sont pas encore arrivées à destination. Cela a été le cas, lundi 26 février, de «Barakat» de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui. Mais comme disent les Burkinabès «Yeel Ka Ye» (y’a pas problème). Un hommage a été rendu à nos cinéastes qui ont fait le(s) cinéma(s) africain(s) comme l’ivoirien Henry Duparc ou encore le sénégalais Djibril Diop Mambety. Un hommage court, mais il vaut mieux cela que de les oublier totalement.
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