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Lord Alajiman du groupe DaaraJ : "une chance de défendre le cinéma africain"
28/02/2007
 

Lord Alajiman était présent à Ouagadougou pour défendre le film de Mousa Sene
 
Par Zouhour Harbaoui
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Présent à Ouaga, Lord Alajiman n’est pas là pour chanter. Venu seul sans le groupe de Hip-Hop sénégalais Daaraj, il est au Fespaco pour défendre le film de Moussa Sene Absa, dans lequel il a le premier rôle, à savoir Madické dit Dick : «Terenga Blues». Nous avons pu discuter avec lui de son personnage, de son expérience dans ce long métrage, dont nous pouvons écrire qu’il est trop linéaire.


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Lord Alaajiman de DaaraJ  
Lord Alaajiman de DaaraJ
© Zouhour Harbaoui
 

Qu'est ce qui peut pousser un chanteur dont le groupe est très connu dans son pays, le Sénégal, et à travers le monde, à changer, le temps d’un film, de peau ; faire une mue pour passer de chanteur à acteur ? Il est vrai que nous restons dans le domaine de l’artistique mais dans deux sections différentes. Peut-être un coup du hasard. Un rôle fait sur mesure. Ou encore le fait qu’avoir un chanteur célèbre dans son film peut apporter un impact important à ce dernier auprès, surtout, des jeunes.

Le réalisateur sénégalais Moussa Sene Absa a choisi le chanteur Lord Alajiman du groupe Daaraj pour interpréter le rôle de Madické ou plus intimement Dick, un jeune musicien expulsé sans le sou d’un pays européen et rapatrié illico presto dans son pays d’origine. Dick entre dans les combines de vente d’armes, pour maquiller son retour misérable. Mais les choses tournent mal pour lui.

Dans «Terenga Blues», le cinéaste a voulu montrer, à travers Madické, la situation du retour au pays de nombreux jeunes qui immigrent vers l’étranger. L’idée est bonne mais Moussa Sene Absa reste très linéaire dans sa manière de filmer, dans l’histoire. Quant au montage, nous avons eu l’impression, en visionnant le long métrage en compétition pour l’Etalon de Yennenga, qu’il a été fait à la va-vite, sans véritablement suivre une ligne conductrice.

Le rôle principal est, donc, tenu par Lord Alajiman, dont c’est le premier rôle au cinéma. Cette star du Hip-Hop de 32 ans fait partie d’une grande famille artistique puisqu’il est le petit-ils d’Idrissa Wade. Un jour, il a reçu un coup de fil lui demandant s’il était intéressé de jouer dans le prochain film de Moussa Sene Absa et de venir participer au casting. Hésitant au départ, il a été boosté par son entourage. Pourquoi hésitant ? Parce que tout simplement son domaine est la musique et il avait du mal à s’imaginer dans la peau d’un autre personnage à part le sien à savoir le chanteur Lord Alajiman. «Dans la vie tout est expression. Je voulais avoir une expérience cinématographique et avoir une chance de défendre le cinéma africain», nous a-t-il déclaré, et après avoir bataillé avec lui-même il s’est lancé dans l’expérience. Il s’est, finalement, présenté au casting puis six mois après il est retrouvé face à la caméra. Le tournage a duré un mois.

Avec sa belle «gueule» de jeune premier, Lord Alajiman est quelque part fait pour le cinéma mais lui pense autre car il veut «rester modeste» par rapport à son image. «Moussa m’a surtout choisi pour ma place dans la société culturelle sénégalaise. J’espère que je ne serais pas le dernier des jeunes artistes, en musique ou en arts à tâter du cinéma, nous a dit Lord Alajiman avant d’ajouter, j’ai beaucoup appris. Les autres acteurs (Juliette Ba, Rokhaya Niang et Ibrahima Mbaye) m’ont énormément aidé, tiré vers le jeu. Je jouais avec Yakhara Deme, l’actrice interprétant la mère de Dick, comme si je parlais à ma propre mère».

Cet artiste a défendu corps et âme son personnage et le film face à nos questions. Nous lui avons demandé s’il était convaincu par son rôle. «Oui !», nous a-t-il répondu. «Oui, car il montre une réalité, celle de ces jeunes partis vers l’Occident, qui reviennent expulsés au Sénégal sans rien, alors que la famille avait compté sur eux. J’ai aimé le scénario, cette histoire. Elle me rappelle un des singles de Daaraj intitulé "Exodus". C’est le problème de l’immigration clandestine. J’aurais pu être comme Dick, partir, mais j’ai préféré vivre avec les réalités du pays».

A propos du cinéma africain, Lord Alajiman nous a déclaré : «Je le vois avançant étape par étape. Son accessibilité est limitée pour les Africains. Le problème de l’art africain en général est qu’il n’y a pas de grands moyens. Il faut trouver une solution à l’évolution du cinéma africain». Pour l’artiste sénégalais, «le Fespaco constitue une épreuve incontournable pour les cinéastes africains».

Après la fin du festival, ce musicien d’instinct, comme il aime à le dire, s’envolera avec son groupe, créé en 1992, aux quatre albums et composé de trois autres personnes, pour l’Inde, et ce, du 13 au 28 mars ; une routine puisque les Daaraj font près de 150 concerts nationaux et internationaux par an. Puis ça sera Los Angeles et à New-York, en début du mois d’avril, afin de mixer leur prochain album, tant attendu par leurs fans, puisque cela fait trois longues années que le groupe n’avait pas fait d’enregistrement.

Impossible de vous dire le titre, Lord Alajiman est resté muet comme une carpe. Là seule chose qu’il a bien voulu nous avouer est qu’il sera composé d’environ dix-huit morceaux entre style Hip-Hop, reggae et influences africaines. Qui vivra...écoutera !


       
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afrique   senegal   
 
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