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Angelina Jolie en compagnie de jeunes filles réfugiées du Darfour
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UNHCR/R.Ek |
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Angelina Jolie, qui est ambassadrice de bonne volonté du HCR (Haut Commissariat aux réfugiés) depuis plusieurs années, était en visite dans l'est du Tchad. Ce séjour lui a permis de voir à quel point les conditions de sécurité s'étaient dégradées pour les réfugiés provenant du Darfour, comparé à l'époque de sa dernière visite dans la région en 2004.
Au cours d'un séjour de deux jours, elle a en effet rendu visite à des réfugiés vivant dans le camp d'Oure Cassoni, situé à moins de cinq kilomètres de la frontière avec le Soudan et qui regroupe plus de 26 000 personnes. "C'est toujours difficile de voir des gens dignes, des familles vivre dans de telles conditions" a déclaré l'actrice.
"Ce qui est le plus décevant, c'est le temps qu'il a fallu à la communauté internationale pour répondre à la crise" ajoutait t-elle dans une déclaration rendue publique par le HCR mercredi. Angelina Jolie a achevé son voyage mardi. Selon elle, il serait temps que les responsables du génocide au Darfour comparaisse devant la justice internationale pour leurs crimes :
"Tant que les tueurs et leurs soutiens ne sont pas poursuivis en justice et punis, la violence continuera à grande échelle"(...) Aujourd'hui, beaucoup de réfugiés retrouvent un nouvel espoir et ils veulent voir les coupables traduits devant la justice.
Pour la première fois mardi, la cour pénale internationale a mis en cause directement le gouvernement soudanais, en désignant un ministre du gouvernement comme responsable de crimes de guerre pour avoir recruté, armé et payé des milices.
Le conflit du Darfour, qui a commencé en février 2003, a fait entre 200 000 et 300 000 morts et causé le déplacement de 2 500 000 personnes. Pour Angelina Jolie, la décision de la cour pénale internationale est "très importante". "Les décisions de la CPI pourraient avoir un grand impact sur la vie de ces femmes et de ces enfants" a t-elle conclu.
Il y a plus de 230 000 réfugiés soudanais dans l'Est du Tchad, alors que 46 000 réfugiés en provenance de Centrafrique se trouvent dans le Sud du Tchad. De plus 120 000 tchadiens sont déplacés dans la région de l'est du Tchad. |