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Nicolas Sarkozy sur TF1 il y a quelques semaines
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Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP aux présidentielles, a déclaré lundi 5 mars sur France 3 qu'il souhaitait que Jean-Marie Le Pen et Olivier Besancenot puisse bénéficier des 500 parrainages pour se présenter.
Si l'ensemble de la classe politique trouve normal qu'Olivier Besancenot puisse se présenter, le cas de Jean-Marie Le Pen est plus problématique.
Christiane Taubira avait ainsi déclaré que c'était le cadet de ses soucis que Le Pen puisse se présenter ou pas.
A l'UMP, les déclarations contradictoires se sont multipliées ces derniers temps, certains estimant que Le Pen ne devait bénéficier d'aucun coup de pouce pour l'obtention de ses parrainages, tandis que d'autres s'inquiétaient de son éventuelle absence qui risquerait de modifier la donne électorale, personne ne sachant trop vers qui le vote de ses électeurs se reporterait.
Nicolas Sarkozy a donc fait connaître officiellement sa position sur le sujet : "je combats les idées de M. Le Pen, mais je me battrai pour que M. Besancenot comme M. Le Pen puissent défendre" les leurs, a dit M. Sarkozy. "La démocratie ne doit pas être confisquée par un petit nombre de gens"
Un peu plus tôt, le porte-parole de l'UMP Luc Chatel avait appelé les élus non membres de formation politiques à "parrainer" les candidats en difficulté. Ce qui n'est pas pour plaire à Philippe de Villiers, qui s'interroge sur le fait que Le Pen se présente comme quelqu'un en dehors du système, mais soit toujours "sauvé par le système". "Tout le monde trouve normal de sauver Le Pen, mais personne ne parle de moi" a t-il encore dit.
Il a insinué que des "accords secrets" pourraient se cacher derrière ce sauvetage. |