
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué l'accord de paix signé ce week-end au Burkina Faso entre le président ivoirien, Laurent Gbagbo et le secrétaire général des Forces nouvelles Guillaume Sorio.
Cet accord qui vise à mettre fin à quatre ans de guerre civile en Côte d'Ivoire a été facilité par le président du Burkina Faso, Blaise Compaore, également président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), au terme d'un dialogue dit "direct" entre le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo et le secrétaire général des Forces nouvelles (ex- rébellion), Guillaume Soro.
"C'est une issue heureuse du dialogue sur le processus de paix en Côte d'Ivoire", a mentionné dans un communiqué la porte-parole de l'ONU, Michele Montas, citant M. Ban.
Elle a fait part de la disponibilité et de l'engagement du patron de l'ONU à apporter son soutien dans la mise en oeuvre de l'accord.
"Le secrétaire général de l'ONU qui a félicité le président Compaore pour son efficace rôle de facilitateur a noté que l'Accord de Ouagadougou basé sur la Résolution 1721 (2006) du Conseil de sécurité et les précédents accords, vise à sortir le pays de l'impasse politique", a ajouté Mme Montas.
Selon elle, le patron de l'ONU s'est réjoui du fait que l'accord ait pris en compte les questions liées au processus d'identification des populations, le désarmement, la réforme et la restructuration des forces armées, la restauration de l'autorité étatique, la réunification du pays et la préparation à des élections libres, crédibles et transparentes.
"Le secrétaire général de l'ONU a aussi noté que les leaders ivoiriens ont le devoir d'appliquer fidèlement cet accord qu'ils ont eux-même signé", a déclaré Mme Montas.
Elle a en outre souligné le désir de M. Ban de voir le président Compaore approfondir les discussions sur les détails de l'accord et sur le rôle que l'ONU pourrait jouer dans ce sens. |