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Rose Asha Migiro
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dailynews-tsn.com |
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La vice-Secrétaire générale de l'ONU Asha-Rose Migiro a préconisé, lundi, la poursuite des trafiquants d'êtres humains et la protection des femmes et des enfants contre cette traite illicite.
"J'espère que vous renforcerez les partenariats nécessaires entre les gouvernements, les Organisations non-gouvernementales, la presse et le secteur privé pour contrôler cette menace", a-t- elle déclaré à l'ouverture d'une conférence internationale sur le trafic des femmes et des filles.
"Il ne devrait pas y avoir de place au 21ème siècle pour le travail forcé ou l'exploitation sexuelle. Le fait qu'il existe encore de nos jours des formes d'esclavage devrait nous remplir de honte", a poursuivi Mme Migiro, pour qui "la prévention et la lutte contre ce fléau nécessitent une approche internationale globale".
Le trafic d'être humains ne tient pas compte des frontières, selon la vice-Secrétaire générale de l'ONU qui a invité les pays à établir une coopération transfrontalière pour lutter contre ce crime.
"Les réseaux de répression de la criminalité doivent prouver qu'ils peuvent être plus forts, plus liés et plus efficaces que les réseaux criminels.
"Une approche transnationale doit également être appliquée pour protéger et secourir les victimes de ce trafic, particulièrement les plus vulnérables, qui sont généralement les femmes et les enfants", a insisté Mme Mirigo.
La présidente de l'Assemblée générale de l'ONU, Haya Al-Khalifa, a également qualifié le trafic d'êtres humains de "problème mondial".
Selon elle, ce crime touche des millions de personnes, particulièrement dans les pays pauvres et générent des milliards de dollars de profits pour ceux qui s'y livrent.
Mme Al-Khalifa a affirmé que combattre "ce mal" permettrait de promouvoir la stabilité, la sécurité humaine et la dignité et a invité les gouvernements à élaborer, à appliquer et à renforcer des mesures en faveur des femmes et des jeunes afin d'éliminer toutes les formes de trafic des femmes et des filles.
"Je reste confiante dans le fait qu'à travers des partenariats plus étroits entre les gouvernements, la Société civile et les organisations internationales comme l'ONU, nous pourrons protéger les membres les plus vulnérables de la communauté internationale et traduire les criminels en justice", a-t-elle ajouté.
La conférence est organisée par les gouvernements de la Biélorussie et des Philippines, le Bureau de l'ONU contre les drogues et le crime et l'ONG Vital Voices Global Partnership. |