Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Mercredi 30 Avril 2025 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

  News
News pays
Afrique
Caraïbes
Monde
Société
Sports
Santé
Insolite
Bloc Notes
  Economie
Management
  Culture
Histoire
Médias & Société
Musique
  Hommes illustres
Success stories
Interviews
Parcours
Initiatives
  Célébrités
Quizzs
Galeries Photos
Bons Plans
Musique
  Opinions
Conseils B2B
Forum


Pour recevoir notre lettre d'information, veuillez saisir votre email



AccueilRubriquesAfriqueArticle
Un expert onusien dénonce les tortures de la police nigériane
13/03/2007
 

On tire parfois dans les jambes des suspects!
 
Par PANAPRESS
Imprimer
Envoyer à un ami
Réagir
 Publicité 
 
Un expert onusien dénonce les tortures de la police nigériane
 
© http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/  

Manfred Nowak, un expert indépendant des Nations Unies spécialisé dans les questions des droits humains, a affirmé que la police nigériane "se livre systématiquement à des actes de torture sur les suspects, en leur tirant des balles dans les jambes, en les passant à tabac et en les suspendant au plafond pendant de longues périodes".

M. Nowak, qui est également rapporteur spécial des Nations Unies sur la Torture, explique, dans un communiqué rendu public à l'issue de sa visite d'une semaine, au Nigeria, que les bastonnades et les tirs dans les jambes font partie des pratiques utilisées pour obtenir des aveux ou d'autres informations des suspects.

Ce communiqué, dont une copie a été transmise, lundi à la PANA, à New York, relève que M. Nowak a également constaté l'existence de cas d'abandon des blessés après les cates de torture, "des situations pires que toutes celles qu'il a pu observer dans d'autres pays".

"Il s'agit d'une pratique utilisée de manière régulière. Les détenus sont bastonnés. Ils sont suspendus au plafond pendant de longues périodes et battus dans cette position, une manière, pour la police, de leur extorquer des aveux ou d'autres informations", a-t-il noté.

Il a encore fait savoir qu'il avait constaté l'existence, au niveau des services de la police judiciaire, à Lagos, d'une pièce qui était ouvertement qualifiée de "salle de tortures", la décrivant comme "une pièce sale, renfermant 125 suspects, dont la plupart avaient été victimes de tortures".

L'expert onusien a, par ailleurs, affirmé que certains détenus avaient reçu des balles dans les jambes et que leurs blessures s'étaient gravement infectées, étant donné qu'ils n'étaient suivis par aucun médecin.

"Il y avait là plusieurs détenus qui souffraient de graves infections et étaient en danger de mort car ne bénéficiant pas d'une assistance médicale", a-t-il indiqué.

Il a mentionné que cette situation était essentiellement due à "la totale impunité" qui prévalait, tout en relevant que "aucun fonctionnaire de police n'a été condamné pour torture et il est impossible, pour les victimes, d'obtenir réparation."

M. Nowak a encore souligné que si, au niveau de l'administration de la justice pénale, le gouvernement a mis en chantier un certain nombre de réformes depuis le retour du Nigeria à un régime civil, en 1999, très peu de résultats concrets ont été jusqu'ici obtenus.

Il a ensuite constaté que "le système désavantage les démunis car ils ne sont pas en mesure de payer les honoraires des avocats et de satisfaire aux conditions accompagnant l'octroi de la liberté sous caution, ceux qui sont dans ce cas se retrouvant à la merci de la police qui les retient prisonniers pendant plusieurs mois dans des conditions épouvantables".

L'expert des Nations Unies a aussi visité des prisons, où il a reconnu qu'il y avait peu de preuves de l'existence de cas de torture, mais il a néanmoins estimé qu'elles renfermaient un grand nombre de prisonniers en attente de jugement.

En conséquence, il a recommandé au gouvernement nigérian, avec l'aide de la communauté internationale, comme les Nations Unies, de prendre des "mesures fermes" pour faire de la torture une infraction criminelle, conformément aux conventions internationales, et de lutter contre l'impunité par l'instauration d'un mécanisme indépendant d'investigation.

M. Nowak a remercié les hauts responsables de la police et de l'administration pénitentiaire pour lui avoir ouvert les portes de leurs établissements, même pour des visites surprises, et de lui avoir permis de s'entretenir sans témoin avec des détenus.

Il a cependant regretté que la même démarche n'ait pas été observée au niveau du principal service de sécurité du pays, la Sécurité d'Etat (SSS), ce qui l'a amené à "suspecter fortement les autorités de chercher à cacher des éléments de preuve".

Il s'est ensuite réjoui de l'adoption, au Nigeria, d'un certain nombre de lois interdisant la discrimination à l'égard des femmes dans des domaines essentiels, notamment les mutilations génitales féminines et les mariages précoces, tout en martelant qu'il demeurait préoccupé par la persistance de ces pratiques et de leur acceptation.

En outre, Manfred Nowak a mentionné que l'invitation que le gouvernement lui avait adressée constituait une preuve de la volonté du Nigeria d'accepter une enquête indépendante sur sa situation des droits humains et de la réaffirmation de l'engagement qu'il avait pris auprès de la communauté internationale dans le domaine des droits humains.

Il a proposé la prise d'un certain nombre de mesures pour le traitement des plaintes enregistrées dans les centres de détention et l'ouverture d'enquêtes médicales en cas d'allégation de torture, l'accès à une assistance médicale gratuite et la supervision des méthodes d'interrogatoire.

M. Nowak a également préconisé l'abolition de toutes les formes de châtiment corporel et la prise de mesures pour l'abolition de la peine de mort.

Il a enfin insisté sur la nécessité de la mise en place de mécanismes efficaces afin de renforcer l'interdiction de la violence à l'endroit des femmes, en particulier les pratiques traditionnelles comme les mutilations génitales féminines, notamment par le biais de campagnes de sensibilisation.

 Publicité 
 
       
Mots-clés
niger   nigeria   
 
 Donnez votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
 Version imprimable de l'article
 Envoyer l'article par mail à une connaissance


Partager sur: Partager sur Facebook Facebook   Partager sur Google Google   Partager sur Yahoo Yahoo   Partager sur Digg Digg   Partager sur Delicious Delicious  
 
 
Les dernières photos publiées sur Grioo Village
 
Les derniers articles Grioo Pour Elle

 Grioo Pour Elle, le site des femmes noires et métissées
 
Les derniers billets sur nos blogs
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
 
 
 
 
Top
 
 
 
 
 Exposition : Senghor et les arts : du 7 février 2023 au 19 novembre 2023
 Mbappe joueur le mieux payé de ligue 1 : 6 millions d'euros par mois
 Mbappe nouveau capitaine :entrée en matière réussie ?
 Gala 2016 : le club efficience annonce la création d'un fonds de la diaspora
 Les cosmétiques Soleza désormais disponibles au Cameroun
 Can 2017 : le tirage au sort a eu lieu
 Terroriste où es-tu ? : Partout et nulle part !
 Nigeria : Stephen Keshi s'en est allé
 Mohammed Ali, ''the greatest'' s'en est allé
 Décès de Papa Wemba : les hommages se multiplient
 
Afrique      Afrique Du Sud      Barack Obama      Benin      Bons Plans      Burkina-faso      Cameroun      Caraïbes      Célébrités      Congo Brazzaville      Cote D'ivoire      Diaspora Africaine      Diversité      France      Gabon      Ghana      Haïti      Livre      Mali      Nigeria      Racisme      Rdc      Senegal      Tchad      Togo     
 
 



   
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version