
Le ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances Azouz Begag, était interrogé sur la radio France-Info.
Il a évoqué sa mésentente avec Nicolas Sarkozy auquel il n’a plus adressé la parole depuis 18 mois. Selon Begag, le fait d’avoir critiqué l’utilisation des mots « racaille » et l’expression « nettoyer les banlieues au Kärcher » aurait provoqué l’ire du ministre de l’intérieur : « j’ai été très surpris de subir les foudres du ministre de l’intérieur pendant toute cette période » a-t-il dit.
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Au bout de 25 ans d'escroquerie, on comprend ce qui se passe avec la gauche |
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Azouz Begag |
Azoug Begag n’est pas très tendre avec la gauche dont il juge le bilan en matière de promotion de la diversité catastrophique depuis 1981. Il parle même « d’escroquerie » :
« En 1981, le parti socialiste nous disait qu’il fallait faire la France Black Blanc Beur, mais aujourd’hui à l’assemblée nationale il n’y a pas un arabe, pas un noir au PS, et encore moins au parti communiste. Au bout de 25 ans d’escroquerie, soit on comprend ce qui se passe, soit on est drôlement bête. Moi je suis rancunier, je n’oublierais jamais » a-t-il ajouté.
Ne pouvant voter ni pour Nicolas Sarkozy, ni pour Ségolène Royal, Azouz Begag va se porter sur François Bayrou : il avait dit mardi dans le journal « 20 minutes » , édition lyonnaise, que François Bayrou introduisait une « diversité dans l’offre politique salutaire pour la démocratie ».
Les propos d’Azouz Begag ont été critiqués par un proche de Nicolas Sarkozy, François Fillon qui a taclé le ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances : « je n’ai jamais bien compris le rôle d’Azouz Begag. C’est un membre du gouvernement dont je n’ai jamais mesuré complètement la valeur ajoutée » a-t-il poursuivi.
Pour rappel, il y a quelques jours, Dominique de Villepin, le premier ministre, qui passe pour être le mentor d’Azouz Begag, a annoncé qu’il apporterait son soutien à...Nicolas Sarkozy, qu'il -c'est un euphémisme- n'apprécie guère. |