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Fespaco 2007 : pourquoi faire des films ?
14/03/2007
 

Après avoir visionné plusieurs films projetés lors du Fespaco 2007, une question nous est venue naturellement à l’esprit : pourquoi les réalisateurs du continent africain font-ils des films ?
 
Par Zouhour Harbaoui
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La place des cinéastes à Ouagadougou  
La place des cinéastes à Ouagadougou
© Z.H
 

Etrangement, une profusion de films fleurit à l’approche de certains festivals de cinéma. C’est le cas à l'arrivée du Fespaco, festival biennal de cinéma et de télévision de Ouagadougou. Nous en sommes venus à nous demander si les cinéastes africains réalisaient des films pour faire des films ou pour obtenir un prix, sorte de reconnaissance, parfois éphémère, qui les consacrera dans le monde du septième art.

Une question en amenant d’autres, nous pouvons nous demander pour qui sont réalisés ces films ? A quel public s’adressent-ils ? Ce sont les thèmes proposés dans les longs métrages qui nous ont titillé sur le sujet. Certains réalisateurs n’osent ou ne veulent pas sortir du schéma virtuel imposé par la «tradition», d’autres, au contraire, ont le «courage» de s’engager dans une autre approche du cinéma comme, par exemple, Mama Keita (Guinée) et son film «Le sourire du serpent», Balufu Bakupa-Kanyinda (RDCongo) et «Juju factory» ou encore Jean-Pierre Bekolo (Cameroun) et «Les saignantes», qui sont sortis des normes, des diktats imposés.

Doit-on considérer certains réalisateurs comme spécialistes du Fespaco, c’est-à-dire qu’ils préparent leur film en vue de ce festival, car ils restent cantonnés dans une schématisation simple. Tel est le cas, par exemple, du Sénégalais Moussa Sene Absa et de son long métrage «Terenga blues», où l’histoire et la manière de filmer restent très linéaires, ou encore «Code phénix» du Burkinabè Boubacar Diallo qui n’a pas approfondi son scénario et qui est resté très terre-à-terre. Il est vrai que plusieurs données entrent en jeu. Nous savons qu’il y a plus en plus de salles de cinéma qui ferment sur notre continent, dépassées par les DVD et autres divix piratés.

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© Z.H  

Nous comprenons, dans ces conditions, pourquoi certains cinéastes misent juste sur le Fespaco pour faire des films, sachant très bien à l’avance qu’ils ont très peu de chance de voir leurs œuvres projetées dans des salles de cinéma sur le continent ou ailleurs. Alors ils restent coincés dans des clichés exotiques, offrant parfois des images gratuites de paysages comme s’ils étaient les ambassadeurs du tourisme de leur pays. Cependant, il est quand même à signaler que ces images exotiques et gratuites ont tendance à disparaître des cinémas de notre continent et c’est tant mieux !

Il est à noter qu’il n’y a pas uniquement l’Etalon de Yennenga ou le Poulain de Yennenga (pour les courts métrages) qui récompensent les œuvres. Il existe 28 prix spéciaux qui priment des films pouvant être considérés comme de sensibilisation, c’est-à-dire ayant un thème mettant en exergue un problème donné comme par exemple «Un matin bonne heure» de Gahité Fofana (Guinée) narrant l’histoire de deux adolescents qui veulent tenter leur chance en Europe et qui montent dans le train d’atterrissage d’un avion. Ce long métrage a obtenu le prix de… l’UNICEF. Un autre exemple, celui du court métrage «Humanitaire» du Burkinabè Adama Rouamba, mettant en avant les risques encourus par les humanitaires et qui a obtenu deux prix spéciaux : celui des Droits de l’Homme et celui de Santé et Sécurité au travail.

Les films qui sortent de l’ordinaire ne sont pas toujours assimilés par les spectateurs. Ce fut le cas du «Sourire du serpent». Mama Keita a joué sur un huis-clos en plein air et en pleine nuit, avec une manière assez spéciale de filmer ; ce qui en a bloqué certains, alors que nous, nous avons apprécié ce long métrage car il fallait le voir en filigrane. Ce qui nous amène à nous demander : le cinéma ou les cinémas africains doivent-ils descendre au niveau de la plupart des masses ? Ou les masses doivent-elles s’élever au niveau des cinémas ? Peut-être avez-vous la réponse…

       
Mots-clés
afrique   burkina-faso   cameroun   senegal   
 
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