
Entre 1500 et 1800 manifestants on défilé hier à Mamoudzou.
Salariés du privé, entrepreneurs ou fonctionnaires, tous affichent les mêmes revendications, d’ordre économique et social : développement, intégration des mahorais dans l’économie locale, indexation des salaires… Ils ont annoncé leur volonté de ne négocier aucun point de leur cahier de doléances, aux autorités de les accepter.
Une délégation a été reçue mercredi après-midi à la préfecture, pour discuter de la tenue d’une table ronde qui devrait vraisemblablement avoir lieu avant le 22 mars.
D’ici là, d’autres actions sont prévues, au grand dam des non grévistes.
Hier en raison des barrages que formaient les manifestants il était impossible de se rendre à Mamoudzou en voiture ; les habitants y travaillant n’ont pu gagner leur lieu de travail avant le début d’après midi. Une rocade importante était quant à elle occupée toute la journée par les taxi mens, réclamant la construction de parkings et d’arrêts taxis.
Une mobilisation d’envergure, qui, pour être entendue des autorités, a paralysé l’activité économique et administrative de l’île en ce début de semaine, et pourrait se renouveller mercredi prochain.
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