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Robert Mugabe affirme que ceux qui le critiquent peuvent "aller se faire pendre"
16/03/2007

	Il s'exprimait à l'issue d'une rencontre de médiation avec le président tanzanien

	Par Redaction Grioo.com (py)


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Selon le président zimbabwéen Robert Mugabe, c’est l’opposition qui a déclenché les violences qui ont conduit aux arrestations et aux brutalités envers ses dirigeants. "Ceux qui critiquent le gouvernement quand il essaye de prévenir la violence et punir ceux qui ont perpétré cette violence peuvent aller se faire pendre" a déclaré le président du Zimbabwé.

Mugabe est sous le feu de critiques depuis que Morgan Tsvangirai, le principal leader de l’opposition, a été arrêté et battu dans un commissariat, avant d’être admis dans un hôpital avec une fracture du crâne qui ne lui a heureusement laissé aucune séquelle.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni demandent des sanctions plus dures que celles qui existent actuellement sur le pays. Cependant les Nations-Unies et l’Union Européenne ne sont pas partisans de nouvelles sanctions : « il faut peser très soigneusement les sanctions car l’expérience montre que les sanctions peuvent se révéler contre-productives, et contre des citoyens innocents. » a déclaré la vice-secrétaire générale de l’ONU Asha-Rose Migiro.

Mugabe a cependant ajouté qu’il continuerait à accepter l’aide humanitaire de l’Ouest tant qu’elle ne « s’immiscera pas dans la politique intérieure du Zimbabwé ». Il est vrai que le pays connaît une situation économique extrêmement difficile, avec une inflation qui atteint 1700 %, record mondial.

Mugabe a rencontré le président tanzanien, Jakaya Kikwete qui a été mandaté par la SADC (communauté d’Etats d’Afrique australe NDLR) pour essayer de trouver une issue à la crise politique qui secoue le Zimbabwé. Morgan Tsvangirai de son côté à continué de défier le régime depuis son lit d'hôpital : il a appelé à la "poursuite du combat".

Il y a quelques temps, Robert Mugabe avait déclaré qu'il comptait être candidat à sa propre succession lors des prochaines présidentielles.

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Mots-clés

afrique mugabe robert mugabe zimbabwe

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