
Toni Comer a été arrêtée et battue par la police en juillet dernier alors qu’elle sortait d’un night club.
Elle n’avait aucun souvenir de ce moment jusqu’à ce que soit diffusée la bande vidéo des caméras de surveillance de CCTV. La jeune femme a déclaré que le film lui a fait découvrir qu’elle avait eu une crise d’épilepsie au moment où elle a été plaquée au sol. S’apercevant également qu’elle avait été emmenée avec le pantalon baissé aux chevilles, elle vient de porter plainte pour brutalité policière.
Toni Comer, âgée de 19 ans au moment des faits, reconnaît avoir trop bu durant la soirée, ce qui a causé son expulsion de la discothèque. Elle avoue s’être énervée lorsque les vigiles l’ont jetée dehors, et avoir alors tapé dans une voiture qui se trouvait sur le parking.
Elle essaye de s’enfuir mais elle est rattrapée par un agent de sécurité qui la coince en attendant l’arrivée des forces de l’ordre. Lors que le premier policier intervient, Toni se débat, il la plaque au sol.
Ensuite les versions diffèrent : l’officier affirme que la jeune fille l’aurait frappé au niveau des parties génitales, ce qui l’a obligé à employer la force ; celle-ci maintient avoir perdu connaissance à ce moment à cause d’une crise d’épilepsie, l’homme aurait pu croire alors qu’elle se débattait.
A la diffusion de la vidéo, l’enquête a été réouverte afin de déterminer si oui ou non les policiers étaient dans leur bon droit en frappant à plusieurs reprises Toni Comer et en la déshabillant dans la rue; et pour savoir si le racisme a été un facteur aggravant lors de cette arrestation musclée.
« Was it reasonable force ? » la polémique est lancée outre Manche... En attendant les résultats de l'enquête, voici les images filmées par la caméra de surveillance installée sur le parking du night club :
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