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Décès à Londres d'un haut responsable du parti au pouvoir ghanéen |

La vice-présidente du parti au pouvoir ghanéen, le Nouveau parti patriotique (NPP), Hawa Yakubu, est décédée mardi à Londres, ont annoncé mercredi à Accra des sources familiales.
Mme Yakubu, plus connue sous le nom de "Dame de fer" pour sa résistance, sa franchise et sa détermination dans la lutte contre les fléaux sociaux, est décédée dans un hôpital de Londres, à l'âge de 59 ans.
Elle était députée, ministre du Tourisme et membre du parlement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Mme Yakubu a commencé sa carrière politique en 1979 lorsqu'elle est élue au conseil municipal qui l'a à son tour élue à l'Assemblée constitutive qui a rédigé en 1979 la constitution de la troisième République.
Elle part à Londres lorsque la junte militaire appelée Conseil militaire de défense nationale (PNDC) a pris le pouvoir en décembre 1981. Elle a alors vécu au Royaume-Uni, puis au Nigeria jusqu'en 1991 d'où elle est retournée au Ghana.
Candidate indépendante de Bawku Central à l'élection législative de 1992 (qu'elle a remportée) elle a perdu son siége dans des circonstances controversées après avoir concédé une défaite.
Elle est ensuite partie à Cotonou, au Benin, où elle a travaillé comme directeur exécutif de GERDDES (Groupe d'étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social), une ONG qui supervise des élections en Afrique.
Mme Yakubu est retournée au Ghana en 2000 pour reprendre son siége qu'elle a perdu à nouveau lors des élections de 2004. |
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Une conférence sur l'enseignement en Afrique aura lieu au Ghana en avril |

La troisième conférence régionale sur l'enseignement secondaire en Afrique se tiendra du 1 au 4 avril à Accra, au Ghana, sous l'égide de la Banque mondiale, a annoncé mercredi à Paris un expert sur les politiques éducatives en Afrique, le secrétaire exécutif de l'Association pour le développement de l'Education en Afrique (ADEA), Mamadou Ndoye.
"Ce sera une rencontre très importante autant par la qualité des participants que par les problématiques qui seront abordées. Cette conférence tiendra après les deux premières qui ont eu lieu en Ouganda et au Sénégal, a déclaré à La PANA M. Ndoye, ancien ministre sénégalais chargé de l'Enseignement de base, de l'Alphabétisation et des Langues nationales.
Il a indiqué que le financement de l'enseignement secondaire en Afrique et la gestion des flux feront partie de l'ordre du jour de la conférence.
"Au début des années 1990, il y avait sept enfants africains sur 10 qui entraient à l'école. Aujourd'hui, nous en avons neuf enfants sur 10. Une telle évolution pose forcément le problème de la gestion des effectifs qui frappent aux portes du secondaire", a-t-il dit.
M. Ndoye a estimé qu'en matière d'infrastructures d'accueil que le développement de l'enseignement secondaire en Afrique n'a pas suivi la progression observée dans le primaire du fait de l'entrée en vigueur de l'Education pour tous (EPT).
"Cette situation a créé une tension dans le premier cycle du secondaire. Nous devons lors de la conférence y réfléchir en nous souciant d'associer la massification observée à l'exigence d'un enseignement de qualité", a estimé le secrétaire exécutif de l'ADEA.
"L'autre enjeu de nos discussions à Accra se rapporte à la finalité de l'enseignement secondaire. Certains jeunes terminent leurs études à 16, 17 ou 18 ans au niveau secondaire. Ils en sortent sans avoir acquis un savoir qui leur permet de s'insérer dans le tissu économique", a souligné l'ancien ministre.
"L'enseignement secondaire prépare à cette insertion socio-économique de jeunes en s'interrogeant sur les filières à mettre en place", a-t-il ajouté.
Soulignant le retard pris par l'Afrique au niveau de l'enseignement secondaire, M. Ndoye a plaidé pour un modèle adapté aux réalités du continent et compatible avec les ressources financières disponibles.
"Seuls 60 pour cent des élèves d'une classe d'âge arrivent au secondaire en Afrique contre une moyenne de 90 pour cent pour les autres continents. Nous devons donc réfléchir à un modèle dont le coût correspond à nos réalités", a martelé le secrétaire exécutif de l'ADEA.
Il a souligné le profond espoir qu'il fonde dans la conférence d'Accra qui regroupera des ministres africains de l'Education nationale, des experts et des représentants d'organisations de la société civile.
"Le Ghana a été choisi pour abriter cette réunion en raison des bons résultats qu'il obtient depuis plusieurs années sur le plan éducatif. C'est un pays central, mais c'est aussi le pays qui, sous le leadership de Kwame N'NKrumah, a contribué à l'émancipation de la jeunesse africaine", a affirmé M. Ndoye.
"Je n'ai pas le moindre doute que la conférence d'Accra marquera un nouveau départ pour l'enseignement secondaire en Afrique", a-t-il ajouté. |
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