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Mwanawasa compare la crise au Zimbabwe au "naufrage du Titanic" |

Le président zambien, Levy Mwanawasa, en visite en Namibie, a déclaré que "la diplomatie tranquille" avait échoué concernant le règlement de la crise au Zimbabwe, avant d'inviter la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) à changer de tactique pour sauver "du naufrage le Titanic dont les passagers sont en train de sauter par dessus bord pour tenter de sauver leurs vies".
Le chef d'Etat zambien, qui se trouve en Namibie à l'occasion de la célébration du 17ème anniversaire de l'accession de la Namibie à l'indépendance, a dit que la Zambie et le reste des Etats membres de la SADC doivent tendre la main aux autorités de Harare et aider ce pays "en détresse".
"Au moment où je vous parle, un pays de la SADC a sombré dans de telles difficultés économiques que je peux le comparer au naufrage du Titanic dont les passagers sautent pas dessus bord pour tenter de sauver leurs vies", a déclaré M. Mwanawasa.
S'exprimant mardi nuit lors d'un banquet, le dirigeant zambien, qui n'a pas mentionné le nom du Zimbabwe, a ajouté :"les ressortissants de ce pays l'abandonnent tous les jours et franchissent ses frontières à la recherche de n'importe quels moyens de survie dans l'ensemble des Etats voisins et au-delà".
La grave crise économique au Zimbabwe qui a engendré le taux d'inflation le plus élevé du monde, 1.700%, et un chômage et des difficultés économiques accablants, est aggavée par la tension politique découlant des pressions internationales générées par les brutalités policières contre des chefs de l'opposition la semaine dernière.
Les pays de la SADC n'ont jusqu'ici pas réagi face aux événements en cours au Zimbabwe, bien que l'Afrique du Sud ait appelé, la semaine dernière, le gouvernement du président Robert Mugabe à respecter les droits des leaders politiques.
"La Zambie a jusqu'ici été un défenseur de la diplomatie tranquille et continue de croire en cela. Mais la tournure des événements dans ce pays en proie à des troubles nécessite l'adoption d'une nouvelle approche" a observé M. Mwanawasa.
D'après lui, la SADC à elle seule peut aider le Zimbabwe à sortir de cette impasse et il n'y aurait pas "d'implication directe ou indirecte d'un Etat étranger".
"La Zambie est disposée, en coordination avec d'autres pays voisins ou pays membres de la SADC de bonne volonté, à explorer la possibilité de tendre la main à nos frères et soeurs qui dirigent ce pays en détresse de façon plus solidaire".
"Je précise que le gouvernement zambien exlut l'implication directe ou indirecte de tout pays étranger, qui n'est pas membre de la SADC" a dit M. Mwanawasa, en soulignant que :" la Zambie est persuadée que le moment est venu d'imprimer un nouveau départ à nos relations avec notre voisin commun". |
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Le Barreau mozambicain fustige les abus de droits au Zimbabwe |

Le Barreau mozambicain (OAM) a exprimé mardi toute sa solidarité avec les avocats du Zimbabwe, dénonçant les graves violations des droits humains commises par les autorités du pays lors de la dernière vague de répression contre l'opposition.
L'OAM réagissait ainsi, dans un communiqué signé par son président, Carlos Cauio, aux récentes agressions contre d'importantes figures de l'opposition, notamment l'ancien candidat à la présidence, Morgan Tsvangirai.
Les avocats mozambicains protestent contre le fait que des "Zimbabwéens sont empêchés de bénéficier de l'assistance d'un conseil juridique et d'avocats dont bon nombre d'entre eux sont détenus dans des conditions déplorables, et sont soumis à d'importantes restrictions".
Selon un article paru dans l'édition de mardi du quotidien "Noticias", basé à Maputo, Me Cauio a réaffirmé la solidarité des avocats mozambicains avec leurs confrères zimbabwéens, en particulier avec le Barreau du Zimbabwe.
L'OAM promet également de travailler en symbiose avec les organisations similaires du monde entier pour dénoncer les violations des droits du peuple zimbabwéen.
La violence au Zimbabwe suscite de plus en plus d'inquiétudes au Mozambique, le ministre des Affaires étrangères, Alcinda Abreu, ayant fait part de sa préoccupation à la suite de la détérioration de la situation dans ce pays et exhorté Harare à aménager une "ouverture", de telle sorte que les Zimbabwéens "puissent discuter de leurs divergences et trouver des solutions à leurs problèmes". |
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