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Philippe Val, directeur de publication de Charlie Hebdo
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Le tribunal correctionnel de Paris vient de rendre son verdict : les caricatures de Mahomet publiées en février 2006 par Charlie Hebdo ne constituent pas une injure vis-à-vis de la communauté musulmane.
L’audience a accueilli le verdict avec des applaudissements, confirmant la tendance de l’opinion générale à propos de cette affaire, comme lors du procès du 7 et 8 février dernier auquel avaient défilé des personnalités de tout bord politique.
François Hollande d’abord, puis François Bayrou, présents dans la salle pour apporter leur caution à la liberté d’expression ; et enfin Nicolas Sarkozy qui avait fait envoyer une missive indiquant sa volonté de soutenir la liberté de la presse. Un soutien qui lui avait valu d’être décrié par l’UOIF, dont il est pourtant à l’origine de la création.
La Grande Mosquée de Paris et l’Union des Organisations Islamiques de France, qui s’étaient portées partie civile dans ce dossier, ont réagi différemment à l’annonce de la décision judiciaire : l’UOIF annonce déposer une requête en appel, tandis que la Grande Mosquée estime ce jugement équilibré, car il tranche uniquement sur l’intention de l’hebdomadaire, qui n’était pas de blesser.
Dans cette affaire des caricatures, le directeur de publication de France Soir, Jacques Lefranc, avait été limogé par le propriétaire du journal, Raymond Lakah.
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