 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Morgan Tsvangirai
©
nzz.ch |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La Police de Harare a investi, mercredi, les locaux du principal parti d'opposition, le Mouvement pour un changement démocratique (MDC) et, selon des informations non confirmées, le leader de ce parti, Morgan Tsvangirai, aurait encore été arrêté.
Le porte-parole de la Police, Wayne Bvudzijena a déclaré que cette opération avait pour but d'arrêter les activistes de l'opposition prétendumment impliqués dans une série d'attentats à la bombe incendiaire contre des cibles gouvernementales, dont des postes de Police.
Mais il n'a pas confirmé la nouvelle de l'arrestation de M. Tsvangirai, déclarant n'avoir pas encore reçu de compte-rendu des agents ayant mené le raid.
"Nous avons mené cette opération pour arrêter des personnes que nous soupçonnons être derrière les attentats à la bombe incendaire qui, selon nos informations, se cachaient au siège du MDC", a-t-il déclaré.
"Cette opération complète celles menées contre d'autres lieux dans la nuit. Mais je n'ai pas d'information sur l'arrestation de M. Tsvangirai", a soutenu M. Bvudzijena.
Les responsables du MDC ont cependant affirmé que M. Tsvangirai a été arrêté pour la deuxième fois ce mois-ci.
Au début du mois de mars, le leader du MDC avait été arrêté et passé à tabac par la Police après avoir défié une interdiction des réunions politiques. Cette interpellation brutale avait suscité un tollé international contre le Zimbabwe, même de ses alliés habituels.
Si elle est confirmée, cette dernière arrestation de M. Tsvangirai intervient au moment où une réunion d'urgence des dirigeants de l'Afrique australe se tient en Tanzanie sur la situation politique au Zimbabwe. |