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514 femmes candidates aux législatives de samedi au Bénin |
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Karimou Rafiatou
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objis.com |
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Seulement 514 femmes se retrouvent parmi les 4.316 candidats aux élections législatives de samedi prochain au Bénin, selon la liste définitive publiée par la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Selon cette liste, 228 femmes figurent parmi les 2.158 candidats titulaires et 286 autres parmi les suppléants qui attendront, en cas de victoire, que le titulaire soit nommé à un poste ministériel avant de pouvoir siéger.
Par ailleurs, 55 femmes seulement figurent parmi les 624 candidats tête de listes.
En dehors des leaders telles que Rosine Soglo, présidente de la Renaissance du Bénin et députée à l'Assemblée nationale depuis la 2ème législature, Karimou Rafiatou, première Béninoise sous-Préfet et ministre, élue plusieurs fois députée, Ramatou Baba Moussa, une fois déjà ministre et députée, Alaza Lamatou, présidente du groupe parlementaire "Démocratie et progrès", la plupart de ces femmes ne sont pas sûres d'être élues parce que positionnées dans des zones où leur parti n'a aucune influence.
Bien que représentant plus de 51% de la population, les Béninoises sont reléguées à un statut inférieur ne reflétant aucunement les rôles qu'elle assume dans la société du fait de préjugés liés au sexe, indique une enquête du ministère de la Famille, de la Protection sociale et de la Solidarité.
Selon cette enquête, on constate une inégalité dans le partage du pouvoir et des responsabilités à tous les niveaux, aussi bien à l'Assemblée nationale, dans les administrations et au sein du gouvernement. Les Béninoises ne sont que 8 députées sur 83, 5 ministres sur 22 et 3 maires sur les 77.
Le Bénin a pourtant adhéré aux différentes conventions internationales sur les droits de la femme. |
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Pas de prorogation du délai de la campagne électorale au Bénin |

La Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction en matière de contentieux électoral au Bénin, a rejeté mercredi la demande formulée par une alliance de partis politiques, concurrente de celle du président Boni Yayi, visant la prorogation de la période de campagne pour les législatives initialement prévues le 25 mars puis reportées au 31 mars prochain.
La loi électorale béninoise prévoit que la campagne électorale dure 15 jours et s'achève la veille du scrutin.
Le processus électoral a connu des déboires, liés à l'administration de la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui ont conduit le gouvernement, à deux jours du scrutin, à reporter le vote au 31 mars prochain.
"Il est établi que tous les partis politiques en lice ont mené campagne durant la période légale, et ne sauraient se prévaloir du report de la date du scrutin pour demander un allongement de la campagne électorale", note la Cour dans sa décision à l'intention de l'Alliance pour une dynamique démocratique (ADD), formée des partis du maire de Cotonou, Nicéphore Soglo, de l'ancien ministre d'Etat, Bruno Amoussou et de l'actuel président de l'Assemblée nationale (Parlement), Kolawolé Idji. |
L'UE appuie la lutte contre le trafic des enfants au Bénin |

L'Union européenne et le Bénin ont signé, mardi à Cotonou, une convention portant financement du "Deuxième projet de lutte contre la traite d'enfants" sur des ressources du 9ème Fonds européen de développement (FED) d'un montant de deux milliards trois cent millions de francs CFA, a-t-on appris de source officielle.
Le nouveau projet s'inscrit dans la continuité des actions entreprises conjointement par le gouvernement béninois et la Commission européenne depuis 2001 en vue d'améliorer les conditions de vie et le respect des droits des enfants en situation difficile.
Ce projet vise à appuyer la lutte contre la traite et l'exploitation des enfants, à travers le renforcement du dispositif institutionnel de lutte, l'appui à la cellule nationale de suivi et de coordination, ainsi que le soutien aux actions de promotion des nouveaux instruments juridiques.
Le second volet de ce projet concerne la lutte contre les causes structurelles à l'origine du placement d'enfants, à travers la mise en place d'un fonds à l'attention des acteurs non-étatiques béninois.
Ce fonds permettra de financer des projets concernant toutes les alternatives socio-économiques possibles pour lutter contre le départ des enfants ou pour favoriser leur réinsertion.
Ils pourront être accompagnés d'actions de sensibilisation ciblées et s'inscriront dans le cadre des stratégies définies par les comités locaux de lutte contre la traite d'enfants.
La prise en charge des enfants en situation d'exploitation au travail au marché de Dantokpa (le plus grand du Bénin, situé à Cotonou), au Marché Arzéké de Parakou et au Marché de Malanville (nord du pays) et la prise en charge de jour et de nuit des enfants victimes, ainsi que la valorisation de leurs compétences professionnelles pour leur permettre de sortir de leur situation, sont parmi les activités du projet.
De 2002 à 2005, le premier projet d'appui à la lutte contre le trafic d'enfants, financé par le 8ème FED, a permis les premières avancées notables, notamment le renforcement significatif des capacités de la Brigade de protection des mineurs, l'appui aux principales structures d'accueil et de réinsertion des enfants victimes telles que le Carrefour d'écoute et d'orientation de l'Archevêché de Cotonou, la Croix-rouge, les Soeurs salésiennes ou l'ONG Terre des Hommes. |
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