
Les leaders de l'opposition politique sénégalaise ont réaffirmé, lundi en conférence de presse, leur décision de boycotter les élections législatives prévues le 3 juin prochain, après une première mise en garde, le 22 mars dernier.
Selon l'Agence de presse sénégalaise (APS), Ces leaders de partis, au nombre de douze, dont quatre candidats malheureux à la présidentielle du 25 février dernier, fondent leur décision sur une série de griefs sur le scrutin passé et des propositions d'amélioration du système électoral passant par l'audit du fichier électoral, pour en assurer sa "fiabilité".
Ils ont brandi leur menace de boycott des législatives suite au rejet d'une demande d'ouverture de négociations sur le processus électoral qu'ils ont soumise au président de la République, Abdoulaye Wade.
Les responsables de l'opposition, dont l'ex- Premier ministre Idrissa Seck, le secrétaire national du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng et le leader de l'Alliance des forces du Progrès (AFP), Moustapha Niasse, arrivés respectivement 2ème, 3ème et 4ème au dernier scrutin présidentiel, exigent également la création d'une structure indépendante chargée de l'organisation des élections.
Ils ont par ailleurs décidé de retirer, dès vendredi prochain, leurs cautions déposées pour les élections législatives, "afin que les choses soient assez claires", d'après le secrétaire du PS, Ousmane Tanor Dieng. |