Plus de 8,4 millions de touristes ont visité l'Afrique du Sud en 2006, soit une augmentation de 13,6 pour cent, par rapport à l'année dernière, a-t-on appris du ministre du Tourisme sud-africain, Marthinus van Schalkwyk.
"Encore une fois, la stratégie de marketing de l'Afrique du Sud, basée sur le tourisme, a permis de réaliser des résultats exceptionnels. En 2006, nous avons reçu plus d'un million de touristes de plus qu'en 2005", a constaté la presse locale jeudi, citant le ministre.
Le ministre a noté que "l'arrivée d'un plus grand nombre de touristes en provenance du monde entier autorise la création d'un plus grand nombre d'emplois et l'augmentation des opportunités économiques, ce qui nous permet aussi de combler les attentes du secteur, conformément à notre Initiative de croissance accélérée et partagée (ASGISA)".
Il a indiqué que le pays recevait plus de touristes que "n'importe quelle région du monde", notamment plus de 73.000 en provenance de l'Europe, presque 30.000 de l'Amérique du Nord et plus de 30.000 d'Asie, d'Australasie et du Moyen-Orient.
"Si le taux de croissance des arrivées en provenance de l'étranger est conforme au rythme de croissance de l'industrie dans le monde, la progression de 16,9% des arrivées en provenance du continent africain dépasse de loin le taux international", a expliqué M. Schalkwyk.
A son avis, "la Chine constitue néanmoins un marché essentiel qui n'a pas enregistré de progrès. J'ai cependant la conviction que nous pouvons relever ce défi. Suite à la mise en oeuvre de notre stratégie de déploiement aérien, nous sommes certains que l'augmentation des arrivées en provenance de l'Afrique et des autres importantes régions du monde se poursuivra".
Il a indiqué que la direction du Bureau sud-africain du tourisme, les partenaires du secteur privé, les institutions éducatives, les services gouvernementaux, les autorités provinciales chargées de vendre la destination, les voyagistes et les guides du pays "ont contribué à ce résultat".
"L'industrie touristique peut servir d'exemple pour ce qui concerne la mise en place de partenariats visant à garantir la vulgarisation de nos succès. Il n'existe pas de limites à ce que nous pouvons réaliser ensemble", a ajouté le ministre.
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