 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Ibrahim Bare Maïnassara
©
bbc.co.uk |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Les partisans de l'ancien président du Niger, Ibrahim Baré Maînassara, assassiné le 9 avril 1999 par des éléments de sa garde, ont célébré dans la sobriété, lundi, le 8ème anniversaire de sa disparition, demandant une révision de la Constitution, qui prévoit l'amnistie pour les auteurs de son renversement.
Dans une déclaration faite à cette occasion, le président du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP-Jamma'a, la formation politique ayant soutenu les actions du défunt président), Hamid Algabid, a invité les Nigériens épris de vérité et de justice à unir leurs énergies pour obtenir la suppression des dispositions constitutionnelles relatives à cette amnistie.
"Les Nigériens ont soif de vérité autour de l'assassinat de Baré Maïnassara. Au niveau du RDP-Jama'a, nous entendons poursuivre le combat afin que la vérité soit faite dans cette affaire", a insisté M. Algabid, qui a annoncé la création d'un comité de réflexion pour faire avancer la cause sur la manifestation de la vérité sur ce crime.
Le président Baré Maïnassara avait été assassiné le 9 avril 1999 sur le tarmac de l'aéroport Diori Hamani de Niamey par des éléments de sa garde, alors dirigée par le commandant Daouda Mallam Wanké, qui a conduit une transition au terme de laquelle le Niger s'est doté, en juillet 1999, d'une Constitution prévoyant une amnistie pour les auteurs des coups d'Etat de 1999 et antérieurs. |