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Les noirs sud africains se battent pour gagner des places dans les conseils d’administration presque une décennie après la fin de l’apartheid selon une étude récente.
Seulement une entreprise sur six parmi les plus grandes firmes sud-africaines ont des noirs dans leurs conseils d’administration. Et seulement une entreprise sur huit parmi les 387 entreprises interrogées étaient dirigées par un chef d’entreprise ou un directeur opérationnel issu d’une communauté "historiquement désavantagée".
Il y a une sous représentation des noirs dans toutes les entreprises basées en Afrique du Sud interrogées selon l'agence Empowerdex qui a réalisé le rapport. Cette dernière prédit cependant que grâce aux mesures et politiques mises en place, les noirs gagneront une représentation plus grande dans les conseils d’administration.
D’après ce que nous avons observé au cours de la 2ème moitié de 2002, l’avènement de conseils d’administration avec une plus grande présence de noirs semble beaucoup plus proche a conclu le rapport. Le gouvernement a accru ses efforts pour augmenter le nombre d’actions détenues par des noirs qui représentent 40 des 45 millions de sud-africains. Les efforts de promotion des noirs et autres minorités se sont concentrés sur les secteurs des mines et de l’énergie, le secteur des services financiers étant pressenti pour être le suivant sur la liste.
Selon le rapport, Cyril Ramaphosa, (qui fut secrétaire général de l’ANC) est le business man noir le plus influent d’Afrique du Sud. Au travers de ses mandats dans les conseils d’administration de firmes comme SAB MILLER ou FIRST RAND (géant du secteur bancaire sud-africain), Ramaphosa exerce une influence sur des entreprises dont la valeur marchande boursière est estimée à 137 milliards de rands (16,1 milliards de dollars).
Tokyo Sexwale qui est (de même que Ramaphosa) considéré comme un successeur potentiel du président Mbeki est le second de la liste. Il est membre du conseil d’administration d’entreprises comme ABSA (banque de détail) ou TRANSHEX (entreprise spécialisée dans le diamant). La première femme, Hixonia Nyasulu, se classe 13è. Spécialiste du marketing, membre des conseils d’administration de la société de services financiers NECDOR et de la société de conseil SECI. Irene Charnley, qui est d’après le magazine "Fortune" une des femmes d’affaires non-américaines les plus influentes de la planète, était la seconde femme, et arrivait en 16ème position au classement général.
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