
Alors que le jour du vote pour le 1er tour des présidentielles approche, Jean-Marie Le Pen attaque plus directement Nicolas Sarkozy. Il a reproché au candidat de l'UMP d'être un des "chefs de la racaille politicienne" qui a déçu les électeurs.
Continuant sur un registre de la provocation, Le Pen a déclaré :
"Non, monsieur Sarkozy, le monde ne tourne pas autour de votre petite personne. Bien avant que vos parents ne viennent de Hongrie, de Grèce il y a toujours eu, au sein du peuple français, un courant national plus préoccupé de l'avenir et de l'intérêt du pays que de la personne des dirigeants".
Le président du Front National s'adressait à 5 000 sympathisants de son mouvement massés dimanche au Palais des Sports de Paris. Jean-Marie Le Pen a ajouté que Nicolas Srakozy n'avait que "la nationalité sarkozienne" et lui a dénié toute légitimité pour conquérir le vote de ceux qui ne votent plus ou qui votent Front National.
Il y a quelques jours, Brice Hortefeux, le bras droit de Nicolas Sarkozy avait parlé d'introduire une dose de proportionnelle aux législatives, ce que certains avaient perçu comme un appel du pied en direction du F.N qui serait favorisé par une telle mesure. Nicolas Sarkozy avait par la suite affirmé que Brice Hortefeux ne parlait "qu'en son nom".
La volonté de gagner des voix qui risquent d'être précieuses, ou de souffler le chaud et le froid, expliqueraient l'attitude du président frontiste qui disait "préférer Nicolas Sarkozy à jacques Chirac et le considérer comme quelqu'un avec qui on pouvait discuter". |