
4,3 pour un million de départ. C’est le nombre d’accidents d’avions enregistré en Afrique sur 2006. Un chiffre élevé, sept fois supérieur au taux de la moyenne mondiale, selon l’association internationale du transport aérien (IATA).
"La sécurité aérienne en Afrique est nettement inférieure à la moyenne du reste du monde", a déploré M. Chidambaram, le vice-président pour l'Afrique de l' IATA, lors d’une session organisée à Dakar la semaine dernière. Le manque de moyens des compagnies africaines est la principale raison invoquée. Elles ne peuvent faire face aux coûts de la maintenance des appareils et éprouvent donc des difficultés à respecter les procédures internationales. Un constat qui avait déjà été donné l’an dernier lors d'une session à Libreville, au Gabon, avec les ministres africains en charge des transports aériens.
L'IATA a adopté une "feuille de route" sur la sécurité aérienne en Afrique. Les compagnies et les aéroports africains doivent se soumettre à des "audits de sûreté" et mettre en place des billetteries électroniques avant la fin 2007.
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