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Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé, mercredi à Abidjan, son intention de se rendre, avant la fin du mois d'avril, à Bouaké, le Quartier général de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, située dans le centre du pays, ainsi qu'à Korhogo, la grande métropole du Nord, a-t-on appris de bonne source dans la capitale économique.
"La semaine qui va venir, j'irai à Bouaké, Korhogo et Man pour aller brûler les fusils de la guerre. J'ai demandé à Soro de s'occuper de ça. Il s'y attelle. Après il me donnera une date précise", a notamment révélé le président Gbagbo, qui s'adressait à un regroupement de femmes originaires du centre du pays, invitées pour la circonstance par son épouse, Mme Simone Ehivet Gbagbo.
"La guerre est finie, on travaille maintenant pour la paix", a ajouté le chef de l'Etat qui a annoncé qu'à l'issue de sa tournée dans ces villes qui ont été très durement éprouvées par la guerre, où il ne s'est plus rendu depuis la tentative de coup d'Etat du 19 septembre 2002, il fixera la date des élections générales, prévues, au plus tard, pour le mois de décembre prochain, conformément à l'Accord inter-ivoirien de paix de Ouagadougou.
Si M. Gbagbo s'est dit ravi du retour de la paix, grâce à cet Accord dont il a revendiqué la paternité, il n'en a pas moins fustigé ceux qui, selon lui, attachés à sa perte, se sont efforcés de maintenir l'état de guerre dans le pays.
"Dès que la guerre a éclaté, on a voulu m'arracher le pouvoir. Et jusque-là tous les plans de sortie de crise qu'on nous proposait étaient imposés", a-t-il déclaré, assurant qu'aujourd'hui tout ce qu'il "a prévu s'est effectivement réalisé". |