
L’élitisme du printemps de Bouges laisse la place au rappeur Abd Al Malik grâce à Juliette Gréco.
Cette dernière, figure phare du St-Germain des prés des années 60, a convié hier le rappeur à assurer la première partie de son concert. Un pari plutôt risqué lorsqu’on imagine le public de la chanteuse de 80 ans.
Et pourtant Abd Al Malik a relevé le défi avec succès en reprenant les grands titres de Jacques Brel, un chanteur transgénérationnel qui « fut un grand rappeur » à sa façon comme le souligne Al Malik. Juliette Greco l’a accompagné en reprenant un titre de Maxime Forestier, « Né quelque part".
Un texte fort qui remet en question les préjugés avec pour phrase choc : "Est-ce que les gens naissent égaux en droits à l'endroit où ils naissent ?". En tout cas ce soir là, Abd Al malik a prouvé que né à Strasbourg, d’origine congolaise ne l’empêcherait pas à gravir les échelons de la culture jusqu’à se retrouver au Printemps de Bourges…en chantant du rap !
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