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Bob Johnson, fondateur de B.E.T
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Après les propos de Don Imus (une mauvaise blague de trop) qui lui ont valu d'être limogé, le débat sur la misogynie du rap a repris de plus belle aux Etats-Unis.
Certains ont en effet pointé du doigt les rappeurs dont les textes sont souvent misogynes, ainsi que les clips dans lesquels les femmes sont souvent dénudées et présentées de manière pas très flatteuse.
Lundi et Mardi Oprah Winfrey a discuté du sujet dans son émission, "The Oprah Winfrey Show" en compagnie du producteur Russell Simmons, de Ben Chavis ou encore du rappeur Common.
Al Sharpton de son côté est décidé à aborder le sujet lors d'une convention de quatre jours qui va commencer ce sujet : "Nous allons mettre en garde l'industrie musicale" a déclaré le fameux révérend afro-américain. "Je vais leur dire que ma mère n'était pas une prostituée et que mes filles ne sont pas des salopes".
Pendant ce temps, des vedettes comme Diddy, Jermaine Dupri, Jay-Z, et d'autres devaient se réunir en compagnie de Russell Simmons, chez le PDG de Warner Music afin de discuter de la responsabilité du rap. Barack Obama s'exprimant à la suite de l'affaire Imus a déclaré :
"Nous devons admettre que ce n'était pas la première fois que nous entendions le mot *pute*. Allumez la radio, il y a plein de chansons qui utilise le même type de langage. Si ce n'est pas bon pour Imus d'utiliser ces termes, pourquoi serait ce bon pour nous ?"
Un journaliste conservateur a critiqué Obama et Hillary Clinton en disant qu'ils critiquaient les rappeurs, mais qu'ils acceptaient leur soutien et leur argent. Al Sharpton a aussi été mis sur la sellette, accusé de demander 50 000 dollars par stand pour des conventions à l'industrie musicale tout en critiquant les rappeurs. |
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Le producteur Russell Simmons a essayé de son côté de relativiser les critiques à l'égard des rappeurs : "des gens qui n'ont pas été à l'université, qui ont la rage, et qui ont livré des combats difficiles, parlent d'une façon qui peut offenser et choquer" a t-il déclaré sur la chaîne ABC.
"Vous devez aussi parler des environnements qui conduisent à la création de ce genre de paroles. On ne peut pas comparer ces rappeurs et des personnes qui ont un outil de communication à disposition et qui animent une émission radio destinée grand public".
Bob Johnson le fondateur de la chaîne noire américaine B.E.T s'est également exprimé sur le sujet défendant les rappeurs en mettant en avant le fait que ces derniers étaient des artistes et qu'ils exprimaient dans leurs chansons leur vision de la vie.
Si tout n'est pas faux dans ces raisonnements, l'aspect commercial prend évidemment une part importante, mais non soulignée par Johnson et Simmons. La profusion de "bitches" et "hoes" dans les paroles des rappeurs américains ainsi que les images de pinups peu vêtues sont devenues partie intégrante de l'industrie du rap et font vendre. La mention "explicit lyrics" créée pour signaler la présence de mots interdits dans certains disques de rappeur est devenue au fil du temps un argument commercial. L'argent est aussi le nerf de la guerre. |
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