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Le taux de mortalité infantile ne baisse pas en Afrique
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La promotion de l'allaitement au sein, les campagnes de vaccination ou la lutte contre la malaria ont permis de faire passer à 9,2 millions le nombre d'enfants de moins de cinq ans morts en 2007, contre 9,7 millions l'année précédente. En 1990, ils étaient 12,7 millions, selon les statistiques de l'Unicef.
La directrice générale de l'Unicef, Ann Veneman, a déclaré dans un communiqué: "Depuis 1960, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a diminué de plus de 60% et les derniers chiffres montrent que la tendance à la baisse se poursuit".
De nombreuses avancées constatées en Amérique latine, aux Caraïbes, en Europe centrale et de l'Est ainsi que dans une partie de l'Asie ont permis cette baisse du nombre de décès au niveau mondial.
Cependant la situation reste inquiétante en Afrique sub-saharienne, où un enfant sur sept meurt avant l'âge de cinq ans. La pandémie du sida reste l'un des fléaux majeurs dans cette région du monde.
"L'Afrique sub-saharienne représente désormais presque la moitié des 9,2 millions de morts parmi les enfants de ce groupe d'âge", selon le rapport de l'Unicef. La Sierra Leone enregistre le pire taux de mortalité au monde avec 262 enfants sur 1.000 qui meurent avant leur cinquième anniversaire, contre 6 pour 1.000, dans les pays industrialisés.
L'Unicef salue toutefois des progrès dans des pays comme l'Erythrée, le Malawi, le Mozambique, le Niger ou l'Ethiopie.D'autres pays, comme le Laos, le Bangladesh, la Bolivie ou le Népal, ont reçu un satisfecit de l'Unicef pour les progrès constatés.
L'Unicef a fixé comme objectif à la communauté internationale de diminuer le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans de 66% entre 1990 et 2015.
Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans est passé de 72 pour 1.000 en 2006 à 68 pour 1.000 en 2007. Il était de 93 pour 1.000 en 1990. |