
Le directeur des Relations publiques des armées du Nigeria, le général de division Chris Olukolade, a souligné dans un communiqué mercredi, que les accusations selon lesquelles l'armée aurait fait fi des informations fournies par des autorités locales et qui auraient pu éviter les massacres de près de 500 personnes samedi dernier à Jos, "sont fausses et visent des intérêts politiques".
"Les fausses allégations du gouverneur de l'Etat du Plateau, Jonah Jang, n'ont pour but que de ternir la bonne réputation de notre armée et de servir ses intérêts politiques", a regretté le général Chris Olukolade.
Il a accusé le gouverneur du Plateau d'entretenir "la haine envers l'armée" et a ajouté que "tout le monde sait que les opérations de sécurisation internes à Jos sont conjointes et impliquent différents services et la police nigériane. Cette situation est survenue au moment où la police n'était pas en mesure de faire face au début de la crise à Jos en janvier 2010, alors que les soldats étaient réquisitionnés pour restaurer l'ordre et la loi dans l'Etat".
Le directeur des Relations publiques des armées a promis que l'armée va continuer à engager toutes ses ressources dans ces opérations conjointes pour pacifier l'Etat du Plateau, dans le centre du pays, où des violences intercommunautaires survenues le week-end dernier, ont fait plus de 500 morts |