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Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a menacé dimanche, d'expulser l'ambassadeur américain, James McGee, qu'il accuse d'ingérence dans les affaires internes du pays. Le chef de l'Etat zimbabwéen, qui lançait officiellement dimanche sa campagne en direction du second tour de la présidentielle, prévu le 27 juin, a déclaré que l'ambassadeur américain apportait un soutien actif à l'opposition dans le but de le chasser du pouvoir.
Il y a deux semaines, le diplomate américain avait été convoqué au ministère des Affaires étrangères, où une note de protestation lui avait été remise pour dénoncer son implication dans la politique locale.
“J'attends tout juste de voir s'il (McGee) va prendre de nouvelles initiatives malheureuses, il s'en ira alors. Je l'expulserai du pays”, a martelé le président Mugabe. “Les ambassadeurs sont censés agir conformément à certains principes. C'est le Zimbabwe, ce pays n'est pas une excroissance des Etats- unis”, a-t-il déclaré.
Les relations entre le Zimbabwe et les Etats-unis sont tendues depuis des années du fait des accusations de Washington contre le gouvernement du président Mugabe, qui violerait les droits de l'Homme et réprimerait les opposants politiques. Harare rejette ces allégations, accusant plutôt Washington de comploter pour chasser Mugabe du pouvoir afin de mettre un terme à sa réforme foncière. |
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Zimbabwe: Mugabe acceptera sa défaite, s'il est battu |

Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a affirmé qu'il acceptera sa défaite et de transférer les rênes du pouvoir s'il perd le second tour de la présidentielle, prévu le mois prochain, a-t-on appris dimanche d'un de ses principaux collaborateurs. L'élection du 27 juin prochain sera, pour le vieux politicien, une question de vie ou de mort et elle l'opposera au leader du principal parti de l'opposition, Morgan Tsvangirai, aucun des candidats du premier tour du scrutin présidentiel n'ayant obtenu la majorité absolue.
Emmerson Mnangagwa, qui dirige l'équipe de campagne du président Mugabe, a fait valoir que l'homme politique de 84 ans quittera le pouvoir s'il perd la prochaine élection, ce qui devrait rassurer ceux qui craignent de le voir s'accrocher au pouvoir. En effet, des craintes de plus en plus vives sont exprimées à l'intérieur du pays aussi bien qu'à l'étranger quant au risque de voir le chef de l'Etat zimbabwéen, qui a dirigé le pays pendant une période de 28 années, sans interruption, refuser de rendre le tablier, si le second tour des élections devait consacrer sa défaite.
On rappelle que le président Mugabe avait perdu le premier tour, remporté par Tsvangirai. “Si nous perdons, nous serons les premiers à accepter la défaite. En ma qualité de premier responsable de la campagne du président Mugabe, j'irai lui dire: "Patron, nous avons perdu", avance-t-il, ajoutant: "Je lui rédigerai son projet de discours si jamais il souhaite que je le fasse ou il le fera lui-même”, a encore indiqué M. Mnangagwa.
Cependant, ce dernier, qui est aussi le ministre du Logement et l'un des principaux responsables du parti au pouvoir, l'Union nationale africaine-Front patriotique (ZANU-PF), a estimé que, quel que soit le vainqueur de l'élection, il devra former un gouvernement d'union nationale s'il veut apaiser les tensions politiques dans le pays.
“Le (le gouvernement d'union nationale) est nécessaire pour l'unité du pays, compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvons”, a-t-il affirmé. Selon certaines indiscrétions, les partis de Mugabe et de Tsvangirai discuteraient en coulisse de la question de la formation, après l'élection, d'un gouvernement d'union nationale afin de garantir la paix et la stabilité politiques. |
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