
Sanction très lourde pour le FC Metz.
Le retrait d'un point ainsi que l'obligation
de jouer un match à huis clos (sans aucun spectateur dans les tribunes).
Du jamais vu pour un cas de racisme. Signal fort donc envoyé par la commission de
discipline qui veut faire comprendre aux supporters qu'en jouant aux pitres dans
les tribunes, ils s'engagent non seulement eux mais mettent aussi en danger leurs
clubs qui seront alors lourdement pénalisés pour le comportement raciste de ceux
qui peuplent les tribunes. C'est une bonne chose qui fera certainement plaisir à
Samuel Eto'o, Zoro ou Chimbonda, joueurs qui ont parmi tant d'autres eu à jouer
sous les cris de singe.
Pour le supporter proprement dit, son cas ne relève pas de la commission de discipline
mais du pénal, et les peines recquises à son encontre sont
tout aussi lourdes que
celle qu'a subies le FC Metz : requis trois mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve,
et trois ans d'interdiction de stade à l'encontre du supporteur lorrain, le délibéré
devant être rendu le 8 avril. Cette peine a été recquise par le FC Metz qui a tenu
à soutenir Ouaddou et à montrer sa désapprobation totale de l'attitude du supporter.
En ce qui concerne le principal intéressé, il a accueilli de façon mitigée la décision
à l'encontre du FC Metz, lui qui aurait préféré que le match soit rejoué. Selon lui, enlever un point à au FC Metz n'est pas réellement une sanction, le club Lorrain
étant sur d'être relégué en ligue 2 l'an prochain. Il n'a pas complètement tort.
Quoi qu'il en soit, le FC Metz a encore la possibilité de faire appel de cette décision
devant la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football.
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