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Alain Huygues Despointes mis en examen pour « apologie de crimes contre l'humanité et incitation à la haine raciale » |

Par l'intermédiaire de Maître Collard, la Feudom (Fédération Européenne des Outremers) avait assigné en justice le 12 février dernier Alain Huygues Despointes pour ses propos tenus dans un documentaire diffusé par canal+ et intitulé "les derniers maîtres de la Martinique". Selon l'association, Alain Huygues Despointes a été mis en examen à Paris pour "apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale". Ce qui signifie qu'un juge d'instruction a ouvert une enquête pénale à son sujet.
Depuis ses propos qui avaient suscité une levée de boucliers en Martinique et en dehors, Alain Huygues Despointes se fait plus que discret (il aurait discrètement quitté la Martinique pour se mettre à l'abri en métropole). Alain Huygues Despointes déclarait notamment "qu'il n'y avait pas d'harmonie dans le métissage entre personnes noires et blanches", ajoutait qu'on ne parlait pas assez des "aspects positifs de l'esclavage » et parlait de « préservation de race".
Selon Roger Mirre, vice-président de la Feudom, l'association aurait subi des pressions pour ne pas attaquer Alain Huygues Despointes. Ce dernier aurait par ailleurs été en contact avec l'avocat de l'association qu'il devait rencontrer, mais la réunion prévue n'a finalement pas eu lieu.
Pour l'anecdote, selon le Canard Enchaîné, le préfet de la Martinique, qui résidait dans une propriété appartenant à Alain Huygues Despointes avait dû la quitter en catastrophe après que les propos de ce dernier aient soulevé un tollé dans l'île. |
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Elie Domota appelle au boycott des entreprises qui n'ont pas signé l'accord Bino sur la hausse des salaires |

En Guadeloupe, malgré la signature de l'accord de sortie de crise, de fortes tensions persistent. En cause, la non signature par le Medef local et par quelques autres organisations patronales de l'accord Jacques Bino sur la hausse de 200 euros des bas salaires. Un point qui a fortement irrité Elie Domota, porte-parole du LKP qui a tenu des propos musclés :
"Nous n'arrêterons pas et je l'ai dit ce soir au préfet (...) Soit ils appliqueront l'accord (prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe"a t-il dit en faisant allusion aux entreprises qui n'appliquent pas l'accord (...) "Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage" a t-il dit en citant deux opérateurs économiques locaux et "les autres".
Il a appelé à boycotter certaines entreprises comme "Match, Carrefour, Cora" qui refusent d'appliquer l'accord Jacques Bino : "Il est hors de question, aujourd'hui d'aller faire des courses dans des entreprises qui exploitent des guadeloupéens, dans les entreprises qui ne donnent pas 200 euros à leurs salariés" a t-il dit.
Elie Domota avait par ailleurs déclaré mercredi que le Medef local était en voie "d'imploser" car certaines entreprises qui en sont membres allaient signer l'accord Bino. Ainsi, la fédération patronale du BTP de Guadeloupe a signé l'accord (allant ainsi contre la position officielle du Medef) permettant la hausse de 200 euros sur les bas salaires. |
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