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Barack Obama et Geraldine Ferraro
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abcnews.com |
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Comme prévu, Barack Obama s'est imposé dans les primaires du Mississippi où il partait largement favori. Il a recueilli 61% des votes contre 37% alors que 99% des bulletins ont été dépouillés.
Selon CNN, cette victoire a permis à Obama d'ajouter 17 délégués à son total contre 11 à Hillary Clinton. Obama a également remporté les caucus du Texas tandis que Hillary Clinton avait remporté les primaires qui avaient lieu le même jour dans le même Etat. (Le Texas organisait à la fois une primaire et un caucus. Dans les primaires, 2/3 des 193 délégués de l'Etat étaient en jeu tandis que 1/3 étaient en jeu dans les caucus).
Avec sa victoire dans le Texas et dans le Mississippi, Obama totalise selon le site realclerapolitcs 1614 délégués contre 1487 à Hillary Clinton. Les prochaines primaires auront lieu dans six semaines en Pennsylvanie, Etat où Hillary Clinton part favorite.
La sénatrice de New-York entend bien profiter de cette période de six semaines pour intensifier ses attaques sur Obama et montrer qu'il n'a pas l'expérience requise pour diriger le pays. La carte "raciale" va peut-être être réactivée du côté d’Hillary Clinton qui a mollement condamné les déclarations d'une de ses supportrices, Geraldine Ferraro, (ex-candidate à la vice-présidence) dont les propos ont soulevé une nouvelle polémique. |
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Interviewée dans un journal la semaine dernière, cette dernière avait en effet déclaré : "Si Obama était un homme Blanc, il ne serait pas dans cette position. Et s’il était une femme, de quelque couleur que ce soit, il ne serait pas dans cette position. Il est très chanceux d’être celui qu’il est. Et tout le pays est pris dans le concept".
Barack Obama a qualifié ces commentaires de complètement absurdes : " je ne pense pas que les commentaires de Geraldine Ferraro aient une quelconque place dans notre vie politique ou au sein du parti démocrate. Ce sont des commentaires qui sèment la division. Et je m’attends à ce que de la même façon que ces commentaires n’ont pas de place dans ma campagne, ils ne devraient pas en avoir dans la campagne de la sénatrice Clinton".
Mais Geraldine Ferraro, qui était présente sur le ticket démocrate de Walter Mondale en 84, comme candidate à la vice-présidence, persiste et signe, se déclarant même attaquée parcequ’elle est blanche : "A chaque fois que quelqu’un fait quelque chose, et dit attaquons nous à la réalité et aux problèmes auxquels nous devons faire fa ce dans ce monde, on vous accuse de racisme. Le racisme fonctionne de deux façons : je pense vraiment qu’ils m’attaquent parceque je suis Blanche. Comment cela se fait-il ?"
Le camp Clinton à la suite de ces déclarations a fait savoir que "Ferraro parlait pour elle-même. Nous avons fait savoir que nous rejetions ses propos". Par la suite, Ferraro a déclaré que ses commentaires n’étaient absolument pas racistes et qu'ils avaient été cités hors contexte. |
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