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Bill Clinton au Rwanda le samedi 2 juillet
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Dans sa première interview télévisée depuis que son épouse Hillary Clinton a mis fin à sa candidature à la présidence des Etats-Unis, Bill Clinton a déclaré qu’il avait toujours des regrets et insisté sur le fait qu’il "n’était pas raciste" malgré les controverses entourant les commentaires qu’il avait fait à la suite de la victoire de Barack Obama en Caroline du Sud.
L’ex-président des Etats-Unis se confiait à la chaîne ABC, alors qu’il se trouvait à Monrovia, dans le cadre d’une tournée pour sa fondation, tournée qui s’est achevée dimanche à Dakar au Sénégal.
A la question de savoir "s’il avait personnellement des regrets au sujet de son action, lorsqu’il faisait campagne pour sa femme", il a répondu "oui mais pas ceux que vous pensez. Et ce serait contre-productif pour moi d’en parler". Mais il a ensuite finalement ajouté, semblant tendu, voire irrité : "il y a des choses que j’aurais dû la presser de faire, des choses que j’aurais dû dire, d’autres que je n’aurais pas dû dire."
"Mais je ne suis pas raciste" a-t-il continué déclarant : "je n’ai jamais fait de commentaires racistes et je n’ai jamais attaqué personnellement Obama." Bill Clinton faisait référence aux critiques qui s’étaient abattues sur lui après ses commentaires en Caroline du Sud, où Barack Obama s’était imposé. Il avait semblé minimiser cette victoire, la comparant à celle de Jesse Jackson là-bas en 1984 et 1988. A l’époque, la candidature de Jesse Jackson, était surtout symbolique, puisqu’il n’avait pas de chances réelles de l’emporter.
Ces propos avaient suscité de la colère au sein de la communauté afro-américaine. C'est Hillary Clinton avait fini par s’excuser, déclarant qu’elle était désolée si certaines personnes avaient été offensées, car ce n’était pas le but recherché. Bill Clinton de son côté par la suite était furieux, estimant que Barack Obama avait laissé ses partisans le dépeindre lui et Hillary comme des racistes, et n'avait que mollement réagi aux attaques -selon lui injustifiées- à leur égard. |