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Barack Obama ici avec le président ghanéen John Atta Mills
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En fin de semaine dernière, Barack Obama a fait remettre par voie diplomatique au président ivoirien Laurent Gbagbo une lettre dans laquelle il l’appelait à respecter le résultat des élections et soulignait qu’il risquait de faire face à un isolement accru.
Selon un officiel de la Maison-Blanche, le président américain rappelait que pour la Maison-Blanche, le vainqueur légitime des élections présidentielles était Alassane Ouattara. Pour Barack Obama, Laurent Gbagbo pouvait "respecter les résultats de l’élection et s’écarter, ou faire face à un isolement accru sur la scène internationale et subir les conséquences de[ses]actes injustes".
Le président américain a également écrit dans le courrier adressé au président ivoirien que s'il respectait le verdict des élections, il était prêt à l’inviter à Washington pour "pour discuter de la façon dont il pouvait continuer à jouer un rôle en Afrique de l'Ouest à l'avenir".
Mais la lettre ajoutait "cependant, si vous continuez sur la voie que vous semblez être entrain de prendre, vous ferez face à un plus grand isolement international, ignorerez la propre volonté de votre peuple, et supporterez les conséquences d’actes injustes".
Des sanctions ciblées sont également évoquées par la Maison-Blanche qui discute avec les organisations régionales telles que la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest), l’Union Africaine et les pays voisins de la Côte d’Ivoire. La Cedeao et l'Union Africaine ont appelé les autorités ivoiriennes à respecter le verdict de la Commission Electorale Ivoirienne faisant d'Alassane Ouattara le vainqueur de la présidentielle.
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