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Laurent Gbagbo lors de sa prestation de serment
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Laurent Gbagbo a été investi cet après-midi. Le président ivoirien qui n'était pas apparu publiquement depuis le 28 novembre a prêté serment devant Paul Yao N'dré, président du conseil constitutionnel.
Ce dernier a remercié toutes les institutions et pays qui avaient accompagné la Côte d'Ivoire pendant ces années difficiles. Les Etats-Unis, la France, la Chine, le Burkina étaient cités de même que la primature. Paul Yao N'dré a rappelé qu'il revenait en dernier ressort au conseil constitutionnel de valider les élections et a critiqué l'ONU en disant que l'article 2 de la charte des Nations-Unies "claironne qu'elles n'ont pas le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures des Etats".
Laurent Gbagbo s'est lui même exprimé après avoir prêté serment, jouant sur la fibre nationaliste en évoquant la souveraineté de la Côte d'Ivoire qui ne devait pas "être piétinée". Il a souligné que la Côte d'Ivoire avait vocation à travailler avec tous les pays du monde "sans se laisser vassaliser par aucun pays, ni aucune institution". Un représentant de l'Union Africaine était présent à la cérémonie d'investiture. Mais ni la Cedeao, ni l'ambassadeur des Etats-Unis, ni l'ambassadeur de France n'étaient présents, de même que le chef de l'Onuci. |
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Concernant les élections, Laurent Gbagbo a déclaré que le blocage au sein de la commission électorale n'était pas du aux raisons avancées (blocage volontaire des membres FPI), mais au fait que les débats politiques avaient été transportés en son sein. Il avait évoqué une conversation ces derniers avec Thabo Mbeki qui l'aurait mis en garde il y a quelques années que des divisions se retrouveraient au sein de la CEI.
Laurent Gbagbo a revendiqué la légitimité octroyée par le conseil constitutionnel et a déclaré qu'il "n'y avait pas d'Etat fort et de république forte sans lois et sans procédures". Il a enfin envoyé un message aux Ivoiriens (et à Alassane Ouattara ?) en disant qu'il ne fallait pas "compter sur les autres pour les faire roi car celui qui te fait roi à un droit sur ton siège".
De son côté, Alassane Ouattara se prépare également à se faire investir président lors d'une cérémonie parallèle à laquelle assisteront Guillaume Soro ainsi que plusieurs diplomates étrangers,et tous ceux qui ont reconnu sa victoire. La suite des événements reste floue : Laurent Gbagbo est toujours assis sur le fauteuil présidentiel, mais à quel prix pour la Côte d'Ivoire ? Quelle va être la suite des événements ? Quelles seront les relations pays avec la communauté et les institutions internationales ?
Une chose est sûre : les 200 milliards de francs cfa dépensés pour les élections ivoiriennes n'auront pas permis au pays de sortir de la crise par le haut. |
Vidéo : Prestation de serment de Laurent Gbagbo |

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