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Nicolas Sarkozy s'est exprimé depuis l'Inde sur la crise ivoirienne
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reuters |
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Alors qu'Alain Juppé, qui devait rejoindre Nicolas Sarkozy dimanche (5/12/10) en Inde est finalement resté à Paris pour suivre de près la crise ivoirienne, le président français a évoqué la situation en Côte d'Ivoire lors d'une conférence de presse.
Il a déclaré avoir parlé une fois à Laurent Gbagbo ce week-end : "Je lui ai tenu le langage suivant: c'est à lui de choisir le rôle qu'il veut tenir dans l'Histoire. Il a organisé ces élections, elles se sont bien déroulées, aucune contestation n'est possible il doit maintenant laisser le pouvoir au président-élu", Alassane Ouattara,. Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il aurait voulu parler une seconde fois à Laurent Gbagbo, mais que cela n'avait pas été possible.
Du côté du parti socialiste, on se souvient que la secrétaire générale Martine Aubry, de même que Harlem Désir, avaient demandé à Laurent Gbagbo de "respecter le verdict des urnes".
Une des rares voix dissonantes au sein du parti vient d'Henri Emmanuelli qui a critiqué la diabolisation dont serait victime selon lui le président ivoirien sortant. D'après le journal "Sud-Ouest" (4/12/10), Emmanuelli (ainsi qu'un autre député socialiste), François Loncle, ont critiqué via un communiqué "la majorité des médias français, relayés par un certain nombre de responsables politiques",et qui auraient "entrepris une campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigé contre les autorités ivoiriennes". |
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Henri Emmanuelli, ancien président de l'assemblée nationale
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Dans le communiqué, Henri Emmanuelli ajoutait qu'"au lieu de respecter le processus électoral, d'analyser sereinement la situation, y compris les fraudes avérées dans les régions du nord du pays", ces "donneurs de leçons" sont invités "à cesser d'intervenir sans retenue et juger de manière péremptoire les pays africains qui aspirent à décider eux-mêmes de leur destin".
Interviewé par Sud Ouest (avant l'annonce des résultats), Henri Emmanuelli n'avait pas exclu qu'il y ait également eu des fraudes dans le Sud du pays (réputé plus favorable à Gbagbo), mais a dit vouloir éviter une présentation trop simpliste des faits, présentant Laurent Gbagbo comme le vilain dictateur et Alassane Ouattara comme le "gentil démocrate" :
"Moi, j'ai connu Laurent Gbagbo parce que je l'ai sorti de prison, où l'avait enfermé M. Ouattara. J'étais alors président de l'Assemblée nationale et je suis monté jusqu'à l'Élysée pour m'insurger du fait qu'un soi-disant démocrate emprisonnait le chef de l'opposition. Et je remarque que non seulement M. Gbagbo n'a pas mis M. Ouattara en prison, mais qu'il l'a laissé rentrer en Côte d'Ivoire."
Bien informé, Henri Emmanuelli prédisait que le conseil constitutionnel donnerait certainement gagnant Laurent Gbagbo avec 51,7% (ce que Paul Yao N'dré a finalement fait, mais avec 51,45% NDLR). Malgré ces dissensions internes, la position du parti socialiste a finalement été clairement exprimée. Selon le porte-parole Benoît Hamon, c'est Alassane Ouattara qui est le président légitime et issu des urnes. |
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