 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Un domicile à Abobo après que le toit ait été endommagé par une explosion
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Des tirs nourris d’armes lourdes ont été entendus lundi matin à Yopougon, commune favorable à Laurent Gbagbo, selon des temoins. Des tirs provenaient du sud de Yopougon, notamment autour de la résidence du chef d’Etat major des Forces de défense et de sécurité, loyales à Laurent Gbagbo, le général Philippe Mangou. Selon des témoins joints au téléphone, ces fortes déflagrations ont commencé au petit matin pour s’arrêter aux environs de 8h30 (heures locales et GMT).
Il s’agirait d'échanges de tirs entre des insurgés et les soldats pro-Gbagbo gardant la résidence du général Mangou, ce qui a créé la panique au sein de la population de Yopougon terrée chez elle. Le calme est revenu depuis 8h 30, mais la peur au ventre, les travailleurs ne veulent pas s’éloigner de leurs maisons. "On attend de voir si l’accalmie va continuer avant de sortir et penser à aller au travail. Il faut qu’on soit sûr que tout va bien avant de sortir", souligne Mme Eva Galou, une enseignante.
La crise autour du fauteuil présidentiel entre Alassane Ouattara, président proclamé et soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo, président sortant, revendiquant sa réélection sur la base des résultats affichés par le Conseil constitutionnel, fait rage dans le pays.
Les populations, redoutant une guerre civile, sont en train de fuir la capitale vers leurs villages.
|