
'La tenue d'une élection libre, ouverte et transparente le 31 octobre 2010, constitue une étape importante dans le processus de sortie de crise et la levée des obstacles à l'application de l'Accord de Ouagadougou', a indiqué le CPS dans un communiqué.
La campagne présidentielle a pris fin vendredi en Côte d'Ivoire, avant le vote, le premier depuis plusieurs années, qui devrait contribuer à ramener l'ordre politique dans le pays après des années de crise.
'Le CPS invite tous les acteurs ivoiriens, y compris le peuple, à ne ménager aucun effort pour s'assurer de la réussite de ce scrutin, par le biais, entre autres, d'une participation massive et demande à toutes les parties d'accepter ses résultats', ajoute le communiqué.
Il y a 5,7 millions d'électeurs inscrits, qui vont choisir entre 14 candidats dont le président sortant Laurent Gbagbo, l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara et l'ex-président Henri Konan Bédié.
Le Conseil a également demandé aux candidats de ne se livrer à aucun acte de nature à compromettre le processus électoral et à s'abstenir de crier victoire sur une base unilatérale.
Le Conseil a estimé que les partis devaient reconnaître la Commission électorale indépendante comme la seulle institution habilitée à annoncer les résultats provisoires de l'élection.
Le Conseil s'est félicité des mesures prises pour garantir la transparence du scrutin, comme le déploiement de nouveaux casques bleus pour garder le matériel électoral.
Il a indiqué que les candidats présidentiels devaient respecter le Code de conduite électoral, placer l'intérêt du peuple ivoirien au dessus de toute autre considération et s'abstenir de tout acte de nature à empêcher le déroulement pacifique de l'election.
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a récemment annoncé un renforcement de ses troupes pour un déroulement pacifique du scrutin.
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a déclaré que tout le continent allait suivre avec attention la situation en Côte d'Ivoire.
'Nous avons des appréhensions en ce qui concerne les prochaines élections en Guinée et en Côte d'Ivoire, mais nous n'avons pas de doutes sur les élections en Tanzanie', a déclaré M. Ping à la presse cette semaine.
Le CPS a également estimé que le gouvernement ivoirien devait s'assurer du fonctionnement effectif du Centre de commandement intégré chargé d'assurer la sécurité du processus électoral. |