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Un bureau de vote à Abidjan dimanche
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La Côte d'Ivoire retient son souffle, après avoir participé dimanche (31/10/10) au scrutin présidentiel dont les premières tendances des résultats, attendues dans la nuit de dimanche, n'ont pu être livrées par la Commission électorale indépendante (CEI), a t-on constaté sur place.
Les activités ont repris timidement leur cours normal ce lundi matin, contrairement à la nuit dernière où taxis, mini cars (appelés communément "Gbaka"), encore moins les autobus de la Société nationale du transport Abidjanais (Sotra) n'ont pas repris du service, craignant des troubles à la proclamation des premières tendances.
La longue marche des Ivoiriens vers l'aboutissement du processus de pacification de leur pays est parvenue à un moment de forte pression dont ils ne pourront être délivrés qu'à l'annonce des résultats provisoire prévus pour être proclamés mercredi. Le plus important reste à faire pour couronner de succès la mobilisation extraordinaire des électeurs lors du scrutin présidentiel de dimanche. |
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Laurent Gbagbo après son vote dimanche 31 octobre
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Le premier ministre, Guillaume Soro qui a promis un comptage des voix transparent, a appelé, samedi, lors d'une rencontre avec la presse, les candidats à « respecter les seuls résultats qui seront proclamés par la CEI ». Quelques 5,7 millions d`électeurs avaient à départager 14 candidats, parmi lesquels on compte trois grands favoris, à savoir, le président sortant, Laurent Gbagbo (65 ans), l`ex-chef de l`Etat, Henri Konan Bédié (76 ans), l`ancien Premier ministre, Alassane Ouattara (68 ans).
Le scrutin ivoirien fait dans l'originalité, en inscrivant pour la première fois dans l'histoire de la Côte d'Ivoireune femme parmi les candidats, Jacqueline Oble. Agrégée de droit privé, professeur titulaire et ancien doyen de la faculté de droit d'Abidjan, Jacqueline Oble avait occupé, sous le régime du défunt président Félix Houphouet-Boigny, le poste de ministre de la justice, garde des sceaux. |