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Laurent Gbagbo candidat à sa propre succession
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Le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a procédé, vendredi, au dépôt officiel de son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI), en vue du scrutin présidentiel du 29 novembre prochain.
Outre le soutien de son propre parti, le Front populaire ivoirien (FPI), le président Gbagbo bénéficie de l'appui d'une dizaine de formations politiques et de plusieurs organisations de la Société civile regroupées au sein d'une structure dénommée La Majorité présidentielle (LMP).
Il s'agit, notamment du Rassemblement pour le partage et la paix (RPP) de Laurent Dona Fologo, actuel président du Conseil économique et social (CES), de l'Union démocratique citoyenne (UDCY) de Mel Eg Théodore, actuel ministre de la Ville et la Salubrité urbaine. Tôt vendredi matin, des dizaines de partisans du chef de l'Etat ivoirien s'étaient massés sur son itinéraire pour lui témoigner leur soutien.
L'annonce tardive de sa candidature avait suscité des commentaires et supputations sur la volonté de M. Gbagbo de ne pas briguer un autre mandat. Mais, son épouse Simone Gbagbo avait annoncé le 7 octobre dernier à Anyama, qu'il se porterait candidat, après avoir envoyé 19 délégations pour en informer "le pays profond".
L'élection présidentielle a été systématiquement reportée en Côte d'Ivoire, depuis 2005, terme initial du mandat de M. Laurent Gbagbo.
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