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Des combattants pro-Ouattara, à Abobo le 26 mars 2011
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Mercredi (31/3/11) à 14h, les FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, ex Forces Nouvelles, pro Ouattara) sont entrées à Yamoussoukro, la capitale ivoirienne dont elles ont pris le contrôle effectif quelques heures plus tard. Dans la soirée, les FRCI ont pénétré à San Pedro (ville où est situé le deuxième port du pays et par où passe près de la moitié des exportations de cacao ivoirien) qui est également passé sous leur contrôle.
Laurent Gbagbo devait s’adresser au peuple ivoirien dans un discours télévisé qui a finalement été reporté. Un peu plus tôt, Ahoua Don Mello, porte-parole du camp Gbagbo avait appelé à un cessez-le-feu, rejeté par le camp Ouattara qui a qualifié cette démarche de "diversion". Les FRCI continuent leur avancée ce jeudi et seraient aux portes d'Abidjan.
Par ailleurs, le conseil de sécurité de l’ONU a accentué la pression sur Laurent Gbagbo en adoptant des sanctions contre lui, contre Simone Gbagbo et contre trois de leurs proches (Pascal Affi N'guessan, Désiré Tagro et Alcide Djédjé) via la résolution 1975. Comme dans le cas des sanctions de l’Union Européenne, ces sanctions consistent en une interdiction de voyager et un gel d’avoirs.
La résolution exhorte également Laurent Gbagbo à "respecter la volonté des Ivoiriens" et à se "retirer immédiatement". Cette résolution a été initiée par la France et le Nigeria et a été approuvée à l’unanimité (15 voix contre 0) par les 15 membres du conseil de sécurité de l’ONU qui comprend trois pays africains (Gabon, Afrique du Sud et Nigeria).
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